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LA PROSPERITE titre :« Outrage au Chef de l’Etat’’ : la base de l’Udps en rage, l’Assemblée nationale dédramatise ! »

Peut-on parler, à ce stade, d’une incompréhension entre les «combattants» de l’Udps et les membres du Bureau de l’Assemblée nationale ? Mine de rien, cette question vaut son pesant d’or, considère ce journal qui rappelle : « Hier, lundi 10 juin 2019, les militants du parti présidentiel étaient en rage devant les grilles du Palais du peuple où ils n’ont pas caché leur mécontentement.

Cette base de l’Udps réclamant la tête de Léon Mondole, l’auteur de la motion incidentielle de vendredi dernier, et Charles Nawej, qui avaient insinué que le Président de la République avait signé «inconsciemment» les ordonnances nommant des mandataires à la tête de la Gecamines et de la SNCC.

En effet, voulant éclairer l’opinion, Célestin MusaoKalombo, Rapporteur de la Chambre basse du parlement, parlant au nom du Bureau, a laissé entendre que personne n’a posé la problématique de mettre en cause les actes pris par le Chef de l’Etat, parce que, à l’en croire, la Constitution l’interdit.

Néanmoins, poursuit notre confrère, il convient de préciser que la base de l’Udps, accompagnée de quelques motards (wewa), ont lancé des menaces envers les Députés, coupables, selon eux, d’avoir «injurié» le Président de la République lors de la séance plénière de vendredi 7 juin dernier. Voulant calmer les « combattants », Même le premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, président intérimaire de l’Udps, a eu à son tour des injures venant des militants de l’Udps en colère viscérale.

Toujours au sujet de cette colère des militants de l’Udps, « Tout en condamnant les agissements des combattants de l’UDPS au Palais du peuple: L’Assemblée nationale appelle au calme ». Ce constat est de L’AVENIR qui rapporte par ailleurs : « Le meeting d’Augustin Kabuya du dimanche dernier n’aura pas réussi à calmer les ardeurs des parlementaires débout et autres combattants déterminés à en découdre avec ceux des députés qui auraient, selon leurs dires, ‘’outragé’’ le Président de la République. Ils étaient nombreux, déterminés à se faire entendre et à passer leur message pour qu’un tel comportement ne se reproduise plus au sein de la représentation nationale ». Tout ceci, déplorant ce tabloïd, c’était sans ignorer que le siège du parlement congolais est inviolable.

Depuis les élections de l’année dernière, qui ont fait de Félix Tshisekedi président de la République, il s’est formé entre-temps une coalition entre les deux familles politiques, le Cap pour le changement (CACH) et le Front Commun pour le Congo (FCC). Même si nombreux savent qu’entre les leaders de ces deux plateformes, il n’y a pas de nuages, mais le problème se pose au niveau de leurs militants qui de fois, ne se supportent pas, selon L’AVENIR.

De même, poursuit-il, pour permettre à ce que les choses, mieux les négociations puissent aller, plus vite, pour permettre la satisfaction de besoins de la population, des voix se lèvent pour appeler à l’institutionnalisation de la coalition. Ainsi, l’on saura désormais qui dirige cette coalition et quel comportement il faudra adopter en cas de crise. Sinon, à l’allure où vont les choses et s’il n’y a pas d’organisation, il y a risque qu’on coure droit vers une catastrophe. Le cas échéant, celle-ci ne serait profitable ni à l’un ni à l’autre.

Assemblée nationale : Fatwa des députés FCC contre Fatshi, film d’un scénario planifié, constate LE POTENTIEL.

Pour ce journal, « L’Assemblée nationale a intentionnellement et littéralement outre- passé ses pouvoirs et, du coup, violé la Constitution ».

Le film de la plénière du vendredi 7 juin avec un débat surréaliste et visiblement planifié autour des dernières ordonnances présidentielles, mettant en place les nouveaux gestionnaires à la Gécamines et à la Société nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC), en est l’illustration, explique-t-il dans son article ainsi intitulé.

Dans un autre article qui porte le titre : « L’UDPS accuse l’ancien régime de vouloir « anéantir l’élan du changement au pays », LE POTENTIEL écrit que« L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) accuse le speaker de l’assemblée nationale Jeanine Mabunda d’avoir permis aux élus de débattre en violation de la Constitution et du règlement intérieur de l’assemblée nationale, sur les décisions du président de la République ».

Le parti au pouvoir pointe également l’ancien régime qui selon elle, cherche à anéantir « l’élan du changement au pays », enchaine LE POTENTIEL qui rapporte : « Pour l’UDPS, la motion soulevée par l’honorable Mbondole est une véritable œuvre diabolique conçue par la machine politique de l’ancien régime qui rêve et multiple des stratégies visant à anéantir l’élan du changement intervenu au pays et porté par l’UDPS/Tshisekedi et son autorité morale à savoir son Excellence Félix Tshisekedi pour le bien-être du peuple congolais ».

Pour FORUM DES AS , « Ayant pris d’assaut le siège du parlement : Les Combattants ont fait la loi hier au Palais du peuple ».

Ce journal décrit : « Journée folle, lundi 10 juin, au siège du Parlement congolais. Vers 11 heures, des centaines de combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti au pouvoir, ont fait exploser les alentours du Palais du peuple. Scandant des chansons hostiles et teintées d’injures à Mme Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, la foule en colère s’est déployée sur l’ensemble du périmètre du siège du Parlement. Mais leur détermination à franchir l’hémicycle, est aussitôt dissuadée par des éléments ». Compte tenu de ce qui passé hier au Palais du peuple, des voix s’élèvent pour inviter le tandem Félix Tshisekedi-Joseph-Kabila, à dire les quatre vérités sur les contours même de cette coalition. Il y va de l’avenir et de l’harmonie des institutions du pays, souligne ce journal.

Au sujet de la participation du président de la République à la 54ème assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD), Félix Tshisekedi attendu cette semaine au Gabon, titre LE POTENTIEL.

Ce dernier annonce que Le président de la République démocratique, Félix Tshisekedi, se rendre au courant de cette semaine à Libreville (Gabon), et à Malabo (Guinée équatoriale). Au Guinée équatoriale Félix Tshisekedi va participer à 54ème assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD), renseigne la présidence.

Étant 2ème vice-président de l’Union africaine (UA), TshisekediTshilombo, visitera son homologue Ali Bongo Odimba qui en convalescence. Et, son passage dans le pays de TeodoroObiangNguema s’inscrira dans le cadre de la participation à la conférence annuelle des banques africaines organisée sous le leadership de la Banque africaine de développement (BAD), indique LE POTENTIEL.

Pour sa part, L’AVENIR qui toujours à ce sujet titre : »A Malabo du 11 au 14 juin 2019: Félix Tshisekedi attendu aux Assemblées annuelles de la BAD », « La conférence de Malabo est d’une importance capitale pour la Rdc. Dans la mesure où, elle permettra au Chef de l’État Felix-Antoine TshisekediTshilombo de faire entendre la voix de la RDC du haut de cette tribune ».

Et L’AVENIR de préciser  que «La BAD reste intéressée par le projet Inga, en vue de booster l’industrialisation de plusieurs Etats africains et c’est la raison pour laquelle elle a même financé les études de faisabilité. A Malabo, le projet pont-route-rail ne manquera pas d’être soulevé et le chef de l’Etat congolais devra demander à la BAD d’attendre la finalisation de la construction du port en eau profonde à Banana (Kongo Central), l’érection d’une autoroute Kongo Central-Kinshasa, sans oublier l’étude d’impact sur les pertes à assumer par la Rdc ».

Boni Tsala/MMC