«Bomoko » est une énième association regroupant les artistes musiciens congolais vient de voir le jour à Kinshasa pour assurer la prise en charge des musiciens et sauver la culture congolaise en perdition.
A l’instar de « Maïsha Park », une énième association regroupant les artistes musiciens congolais vient de voir le jour à Kinshasa. Il s’agit de l’association portant la dénomination de « Bomoko ».
A première vue, il s’agit des artistes du groupe de Goma, qui avaient dernièrement effectué le déplacement à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la 1ère Dame de la République Démocratique du Congo.
Regroupés quelque part à Kinshasa, ils ont songé mettre en place une association qui prétend assurer la prise en charge des musiciens et sauver la culture congolaise en perdition.
A la tête de cette brochette des musiciens, se trouve Shungu Wembadio dit Papa Wemba, entouré de Elisabeth Tshala Muana, Mbilia bel, Félix Wazekwa, Werrason, J.B Mpiana, Adolphe Dominguez, Manda Chante, Grand Père Benz Bozi Boziana, etc…
A voir la pléiade du monde musical kinois, l’opinion continue à s’interroger pourquoi les autres seraient simplement « écartés ».
Mais les esprits se sont déjà surchauffés compte tenu de l’absence remarquée de l’actuel président de la Socoda Verckys Kiamuangana Mateta, président des Musiciens congolais, Vieux Bombenga et Koffi Olomide.
Aussi, la tranche des artistes les plus adulés du moment à l’exemple de Fally Ipupa, Ferré Gola, Héritier Watanabe, Fabrice Mbululu « Fabregas », Brigade Sarbaty (nouvelle génération).
Ce qu’ils ont dit
Elisabeth Tshala Muana : « Nous projetons un avenir meilleur, un changement dans notre vie musicale, pour aller de l’avant et se prendre en charge.
Ce qui se passe actuellement dans notre corporation est déplorable. Il faut de nouvelles habitudes. Nous avons commencé depuis Goma ».
Mbilia Bel : « Bomoko ce n’est pas parler simplement, mais mettre en pratique les bons comportements, les uns et les autres, na bizaleli ya malamu ».
Félix Wazekwa : «J’appuie cette sagesse. Ceux qui vont nous rejoindre seront les bienvenus. Le musicien ne peut pas vivre de la mendicité. Il doit vivre de son travail. Je suis content, on a besoin aussi des autres » …
Werrason : « Bomoko ne vise qu’un seul objectif, sauver notre culture et surtout l’image de notre musique ».
Lambio Lambio : « J’ai apprécié cela. Il faut que tout le monde soit impliqué, l’idée est bonne… ». Sam Tshintu alias « Che Guevara l’homme de cent ans » ancien du Quartier latin (1er fils de Quadrakoraman) : « Par rapport à l’intitulé de l’association, il n’y a pas le Bomoko (l’unité).
On est tous des artistes, pourquoi écarter les autres ?. Koffi Olomide a formé plusieurs musiciens.
Rambo a son label Koffi central et a son groupe le Quartier Latin International. Ce n‘est pas une bonne idée. Le mieux serait que chacun soit dans son coin. Quel exemple pour nos jeunes ? »
Adophe Dominguez Tata Mobitch : « Aujourd’hui, l’on est très combattu par les producteurs extérieurs. Il fallait se rassembler en vue de retrouver notre crédibilité. Tout le monde viendra. C’était le deuxième rendez-vous, la première rencontre a eu lieu à Goma…. ».
Papa Wemba : « réfléchir, nous sommes au début. Depuis Goma, on a commencé ce projet…. ».
Franck Ambangito/L’Avenir