Spécialistes ès renforcement des capacités, au secours ! Il y a urgence. Il y a même péril en la demeure. Si vous n'intervenez pas à temps, un nombre important de Congolais va périr par manque de connaissance. Comme le renseignent les Saintes Ecritures.
Il s'agit du procès -sans fin - en ingérence dans la gouvernance du pays intenté invariablement au Président honoraire .Un procès précédé d'une instruction uniquement à charge dans lequel l'ignorance le dispute à la mauvaise foi .
C'est là que constitutionnalistes, politologues…devraient renforcer les capacités des Congolais sur le b.a.ba de l'exercice du pouvoir dans le cadre du régime présidentiel. Pas la peine, pour autant, de " réveiller " Maurice Duverger.
Dans le régime qui est le nôtre, qui possède la majorité à la Chambre détient l'essentiel du pouvoir exécutif. Or, il se fait que dans la configuration actuelle, le patron du bloc ultra majoritaire de la majorité parlementaire a pour nom Joseph Kabila Kabange.
Donc, il est dans l'ordre normal voire naturel des choses que le " pensionnaire " de Kingakati - qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas-tienne encore le haut du pavé. Non pas en sa qualité d'ancien Président de la république, ni dans sa casquette de sénateur à vie, encore moins en tant que patron de la kabilie, mais tout simplement eu égard à son titre d'autorité morale ou de chef de file du FCC. Une famille politique, à rappeler lors du séminaire sur le renforcement des capacités , hyper majoritaire dans les deux chambres du Parlement et au sein de la quasi-totalité des assemblées provinciales .
On est là en plein dans la notion des " rôles et statuts " développée par le sociologue français Jean Stoetzel. Chaque individu jouant différents rôles en fonction de ses multiples statuts. Joseph Kabila ne saurait échapper à cette réalité ontologique.
Ainsi, lorsque l'actuel Président de la république ou le Premier ministre continuellement entrant rencontre JKK pour parler Gouvernement, il n'y a pas l'once d'une immixtion de ce dernier dans la gestion du pays. Le chef de l'Etat comme le chef du futur gouvernement échange avec le responsable numéro 1 de la composante majoritaire de la Majorité à la Chambre. C'est donc un exercice aussi constitutionnel que républicain .
Pour la suite, vivement un séminaire de renforcement des capacités pour ceux qui, de bonne foi, ne comprennent pas les ressorts de la présence du fils de Mzee dans le jeu politique. Et, dans ce pays à la religiosité débordante, exit " l'esprit de manipulation ou d'intoxication " pour ceux qui font semblant d'ignorer la donne politique consécutive aux résultats proclamés des élections de décembre 2018.
José NAWEJ / Forum des As