Au lendemain des accrochages entre forces de l’ordre et adeptes de la secte « Uzalendo » à Goma chef-lieu du Nord-Kivu, la société civile appelle aux sanctions contre les auteurs de cette situation.
Le président de cette structure, John Banyene joint par la Radio onusienne, a condamné ces bavures et demandé que des enquêtes soient ouvertes afin d’établir les responsabilités après cette tension.
« Nous comme société civile, nous ne pouvons pas encourager ces genres des manifestations violentes, des manifestations ayant toujours abouti à des violations graves de droit de l’homme. Il y a même des maisons des innocents qui viennent d’être incendiées à cause d’une église », a déclaré John Banyene, apprend-t-on de sources onusiennes.
De l’autre côté, certains habitants de Goma ont fustigé l’utilisation des armes létales au milieu de la population et condamné les organisateurs de cette manifestation. Le bilan provisoire des échauffourées entre les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les manifestants anti-Monusco a fait au moins 48 personnes et plus de 150 blessés. Le gouvernement n’a pas encore communiqué officiellement sur cette situation.
Politico.cd