Au moins 580 étudiants de la ville de Kisangani et une soixantaine venue de Goma s’apprêtent pour la formation paramilitaire qui démarre ce jeudi 09 novembre au centre d’entraînement de Bengamisa, à près de 50 km au sud de Kisangani, dans la province de la Tshopo.

Dans un communiqué de la conférence des chefs d’établissements de l’ESU dans la Tshopo, après deux mois d’inscription, les institutions et universités de la Tshopo ont enregistré 580 noms. Il s’agit des volontaires qui se sont manifestés pour améliorer leur discipline et fournir une future force de réserve potentielle et une capacité de leadership des forces armées congolaises.

« Tout est fin prêt pour votre formation paramilitaire (militaire) », a rassuré mercredi Muhindo Nzangi, qui séjourne à Kisangani, accompagné du Vice-ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Samy Adubango.

La formation va durer au moins un mois. Plusieurs techniques militaires sont au rendez-vous avec des instructeurs nationaux et étrangers.

« Je suis prêt pour Bengamisa. Notre pays fait face à l’agression étrangère. On ne connaît pas les idées de l’ennemi, nous devons être prêts à tout moment pour nous défendre, défendre notre drapeau. Cette formation est une belle opportunité pour moi , j’ai hâte d’apprendre et d’être capable de me défendre », a indiqué à POLITICO.CD, un étudiant réserviste.

Sur la préoccupation de certains d’entre les étudiants qui sont en plein examen et où, les enseignements continuent, Muhindo Nzangi a rassuré que leur situation sera prise en compte.

« Tout volontaire qui accepte d’aller faire la formation militaire, on tiendra compte de votre situation de manière individuelle », a soutenu Nzangi.

Serge SINDANI / politico.cd