« Face à ceux qui l’accusent de marionnette, Tshisekedi privilégie la stabilité de l’Etat », titre L’AVENIR. Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi a été interviewé à Lubumbashi par RFI et France 24, après son retour de la Zambie. Je ne suis pas marionnette, « j’ai privilégié la stabilité de l’Etat », répond Tshisekedi repris dans les colonnes de L’AVENIR. « Nous sommes dans une alternance qui s’est historiquement bien déroulée. Je crois qu’il faut préserver la paix et la stabilité du pays. Et c’est peut-être ce qui fait dire à certains que je suis une ‘‘marionnette’’ parce qu’ils espéraient qu’il y aurait du sang, qu’il y aurait de la violence comme nous avons toujours été habitués depuis nos années d’indépendance », a expliqué le président.
LE POTENTIEL, de son côté, « Tshisekedie tacle LAMUKA : pas de casse ni diffamation ». Entre le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi et ses anciens alliés de LAMUKA, plateforme politique créée à l’issue de l’accord controversé signé à Genève en novembre 2018, le pont est nettement brisé, pense Le POTENTIEL. « Alors que LAMUKA appelait à une marche le 30 juin, jour de l’indépendance du 59ème anniversaire de l’indépendance, Félix Tshisekedi accordait à Lubumbashi une interview, une première depuis sa prise des fonctions le 24 janvier 2019, à RFI et France 24. Si certaines l’accusait d’exercer une présidence par procuration, obligé d’évoluer à l’ombre de Joseph Kabila, autorité morale du FCC, Félix Tshisekedi s’affirme comme le seul et unique président de la République de la RDC. », écrit ce journal.
FORUM DES AS s’intéresse sur le changement annoncé du mode de vote des sénateurs et des gouverneurs et titre à sa Une : « FATSHI : la réforme constitutionnelle inévitable ! » Ce changement concernera essentiellement l’alinéa 4 de l’article104 de la Constitution qui stipule que les sénateurs sont élus au second degré par les Assemblées provinciales, rappelle FORUM DES AS. « Est-ce à croire qu’on basculerait du scrutin indirect au mode de vote direct en ce qui concerne les sénateurs et les gouverneurs de provinces ? », s’interroge le journal avant d’ajouter que « c’est fini pour des magistrats et juges véreux dans les juridictions de la RD Congo. »
« Après Antoine Gizenga, Lugi aux commandes : FCC- CACH, le Palu s’impose sur terrain ! », écrit LA PROSPERITE. Vendredi 28 juin dernier, alors que Martin Kabwelulu et Lambert Matuku Memas, deux des ténors connus du Parti Lumumbiste ont joué, apparemment, aux abonnés absents sur la place du Cinquantenaire, lieu de la consécration de la succession officielle et populaire du Patriarche Antoine Gizenga, Lugi Gizenga a pris l’essentiel des arcanes de commandement à la tête du parti Lumumbiste Unifié, fait savoir la consœur. Une collecte de fonds a, du reste, été initiée sur le champ, pour la construction d’un nouveau mausolée dans lequel le Patriarche Antoine Gizenga, décédé à 93 ans, sera inhumé vers fin juillet 2019 à Buma, dans sa concession familiale située dans l’Est de Kinshasa, à quelques périmètres près de Kingasani ya Suka.
AFRICANEWS, pour sa part, se pose des questions sur la présidence du Sénat et titre à sa Une : « La présidence de la chambre haute du parlement en ballotage, Senat : choix d’échec pour le FCC ? ». Qui sera le candidat FCC à la présidence du Sénat ?, se demande le tabloïd. La question vaut son pesant d’or d’autant plus qu’au sein de cette plateforme politique, des ambitions sont diversifiées. Au niveau du Sénat, a-t-on appris, des voix s’élèvent pour s’opposer à la volonté du PPRD de se taper la présidence du Sénat après avoir raflé le perchoir de l’Assemblée nationale et la Primature, écrit ce trihebdomadaire.
Sylvie Meta/MMC