L’Agence Congolaise de Presse (ACP) qui table sur la pollution des rivières Kasaï et Tshikapa indique que le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, a appelé le gouvernement à assurer la sauvegarde de l’écosystème des régions traversées par les rivières Tshikapa et Kasaï, aujourd’hui victimes des substances toxiques déversées ayant entraîné la mort brusque et importante des poissons et autres espèces animales aquatiques.
L’agencier rappelle que le président de la République, qui a lancé cet appel lors du dernier conseil des ministres, a indiqué, en outre, que « cette situation requiert une évaluation rapide des dégâts, pour gérer efficacement la pollution de ces eaux ». Ce, dans le souci de préserver également la santé des riverains.
Mardi 17 août, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une réunion avec les ministres sectoriels sur le même sujet. Au terme de la rencontre, relate Forum des As, le Vice-Premier ministre, ministre de l'Environnement, Eve Bazaïba, a annoncé la descente sur terrain d'une mission de haut niveau du gouvernement. Selon la cellule de communication de la Primature, cette mission de solidarité et humanitaire concernera toutes les provinces impactées par cette contamination. A en croire la Vice-premier ministre en charge de l'Environnement, cette catastrophe serait due à la pollution de ces rivières à la suite des activités minières en amont du bassin versant de la rivière Tshikapa dans la partie angolaise.
Danger !, s’exclame Africanews, les coulées rouges de la mine angolaise de diamants de Catoca polluent quatre rivières de la RD. Congo, écrit le confrère. Relayant l’idée du juriste François Bokona Wipa, le tabloïd pense que l’Angola doit, en vertu du principe du pollueur payeur, payer pour réparer les dommages causés et indemniser les victimes dans le cadre d’une Commission mixte entre les deux Etats destinée à évaluer la hauteur du préjudice.
La Prospérité s’intéresse à la désignation du remplaçant de Corneille Nangaa à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et s’interroge : « va-t-on vers l’aboutissement des tractations » ? Et si cette fois c’était la bonne pour les 8 confessions religieuses de s’accorder autour d’une personne devant remplacer Corneille Nangaa à la tête de la CENI ?, s’interroge à nouveau le journal. Jamais deux sans trois. La troisième interrogation du tabloïd : « avec l’arrivée de Marcel Utembi, président de la Plateforme des confessions religieuses à Kinshasa, va-t-on cette fois-ci, vers l’aboutissement des tractations ? ». Sans donner des réponses à ses interrogations, la consœur évoque un « mystère ». Toutefois, poursuit ce quotidien de Mont Fleuri, au-delà du délai supplémentaire de trois jours qu’a accordé le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso qui d’ailleurs expire ce mardi à minuit, les chefs religieux doivent agir rapidement en privilégiant l’intérêt supérieur de la nation. « L’attente aura été longue », s’exaspère La Prospérité.
De son côté, L’Avenir y voit déjà un espoir. Et dans cette lueur d’espoir, le journal affirme que Dodo Kamba accepte de reprendre les discussions. « C’est un jeu démocratique. On n’est pas tous obligé de regarder dans la même direction sur une question. Il peut y avoir des divergences, mais ce qu’il faudrait craindre, c’est la division entre les chefs des confessions religieuses », affirme Dodo Kamba, président de la confession religieuse Eglise de réveil au Congo. « Les princes de l’Eglise travaillent en union dans la diversité. Ce qui constitue, à ses yeux, une richesse. Aussi longtemps que nous maintenons l’unité comme dans un corps, nous devons apprendre à respecter les avis partagés », a ajouté le successeur de Sony Kafuta dans cette mission.
Dido Nsapu / digitalcongo.net