« Affaire CENI : divorce consommé au sein des confessions religieuses », titre LA PROSPERITE qui constate qu’il n’y aura « ni ultime plénière ni consensus ».

Le journal indique six confessions religieuses sur les huit ont désormais déposé leur procès-verbal alors qu’une plénière était prévue hier à la commission paritaire mixte pour tenter d’applanir les divergences résiduelles.

Le quotidien qui s’indigne d’une « démarche somme toute cavalière des six confessions », rapporte qu’André Mbata, au nom de la commission paritaire mixte, renvoie déjà la balle au Bureau Mboso pour la convocation urgente de la plénière d’entérinement dès la semaine prochaine.

FORUM DES AS pense que Mboso est devant « deux équations difficiles à résoudre ». Selon le journal, le présidnet de l’Assemblée nationale doit choisir entre le PV de carence du bloc (radical ?) CENCO-ECC et le compte-rendu du G6 qui reconnait la candidature de Denis Kadima comme celle du consensus.

« Si Christophe Mboso se prononce en faveur du duo CENCO-ECC, alors il aura ainsi cautionné le pourrissement de la situation actuelle. Et s’il accepte le PV des six autres confessions religieuses, Christophe Mboso aura alors choisi son camp. D’où le dilemme », argumente le tabloïd.

« Dodo Kamba et ses amis tentent le diable », titre CONGO NOUVEAU qui fustigie le forcing des six confessions religieuses qui s’inscrivent apparemment «  une logique de pourrissement depuis le début de ces tractations ».

Le diable dans un processus électoral intervient avant tout dans l’absence du consensus autour des animateurs de l’organe de gestion électorale, explique le trihebdomadaire qui appelle à l’arbitrage du chef de l’Etat, qui avait refusé l’année dernière, de confirmer Ronsard Malonda, pour le même problème d’absence de consensus.

AFRICA NEWS rapporte que « CENCO et ECC sollicitent l’arbitrage de Fatshi ». le trihebdomadaire pense que ce sera peut-être une sortie de crise dans la désignation du président de la CENI. Sauf tout modification, tout porterait à croire, indique le journal, qu’après le sommet de Malawi, le président de la République sera appelé à trancher entre Kadima Kazadi et quelqu’un d’autre, en vue d’un dénouement définitif de ce dossier qui n’a que trop passionné.

Socrate Nsimba /digtalcongo.net