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Ces attaques, menées samedi par des drones sur deux installations pétrolières importantes du royaume, ont été revendiquées par les rebelles Houthis du Yémen qui sont soutenus par l’Iran, le grand rival régional du royaume saoudien.  

Elles ont entraîné une chute de moitié de la production saoudienne, à hauteur de 5,7 millions de barils par jour, soit environ 6 % de l’approvisionnement mondial de pétrole.

Selon S&P Platts, spécialiste de l’analyse des marchés pétroliers, environ trois millions de ces barils devraient rester indisponibles pendant un mois.

Après leur flambée de la veille, les cours du brut peinaient à refluer mardi, n’affichant qu’un très léger recul, signe de l’inquiétude suscitée par ce regain de tensions dans le Golfe.  

Peu après 2 h, le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait à peine 0,38 % à 68,76 dollars tandis que le prix du baril de brut américain WTI reculait de 0,84 % à 62,37 dollars.

Lundi, le Brent, référence du marché mondial, avait bondi de plus de 14,6 %, sa plus forte progression depuis la création de ce contrat en 1988. Le WTI, baril de référence à New York, avait pris, lui, 14,7 %, soit sa plus forte hausse depuis décembre 2008.

Craintes de guerre

Parlant devant des étudiants à Téhéran, l’ayatollah Ali Khamenei a exclu toute négociation avec les États-Unis.  

« Si les États-Unis […] se repentent de s’être retirés », en 2018, de l’accord sur le nucléaire iranien, et qu’ils décident d’y revenir, « alors ils pourront participer aux discussions entre l’Iran et les autres membres » parties à cet accord, a-t-il déclaré.

« Sinon, aucune négociation n’aura lieu entre la République islamique et des responsables américains à quelque niveau », que ce soit « à New York » ou ailleurs, a ajouté le numéro un iranien selon un extrait de son discours diffusé par la télévision d’État iranienne.

Dimanche, la Maison-Blanche avait indiqué que le président Donald Trump n’excluait pas l’hypothèse d’une rencontre avec Hassan Rohani malgré les accusations de certains responsables américains tenant Téhéran pour responsable des attaques de samedi.

Celles-ci ont réveillé la crainte d’un affrontement militaire avec l’Iran, mis en cause plus ou moins directement par Washington et Riyad.

Le président iranien et d’autres responsables de la République islamique ont répété ces derniers temps que toute rencontre entre MM. Trump et Rohani était exclue tant que les États-Unis maintiendraient les sanctions économiques qu’ils ont imposées ou réimposées à Téhéran depuis août 2018 après leur sortie de l’accord sur le nucléaire iranien.

L’idée d’une telle rencontre, en marge de l’assemblée générale des Nations unies devant s’ouvrir dans quelques jours à New York, est poussée par la France pour tenter de faire baisser les tensions entre Téhéran et Washington.

Lundi, le ministre de la Défense américain Mark Esper a assuré que le Pentagone travaillait avec les partenaires des États-Unis pour répondre à l’attaque « sans précédent » de samedi « et défendre l’ordre international sapé par l’Iran ».

« Il semble » que Téhéran soit derrière les attaques, mais « je veux savoir avec certitude qui est responsable », a néanmoins déclaré M. Trump.

Accusations « insensées »

Plus tôt, Téhéran avait rejeté comme « insensées » les accusations américaines à son égard.

De son côté, l’Arabie saoudite a affirmé, sans fournir de preuve, que les armes utilisées dans l’attaque étaient iraniennes, selon les premiers éléments de sa propre enquête.

Accusée par Riyad et Washington d’armer les Houthis, l’Iran a toujours démenti et appelle régulièrement l’Arabie saoudite et la coalition arabe qu’elle dirige en soutien au gouvernement (en exil) de Sanaa, de cesser ses « bombardements quotidiens » au Yémen.

« Le peuple du Yémen a été obligé de répondre », a dit M. Rohani.

Les attaques ont été condamnées mardi par la Chine qui a appelé au calme.  

« La Chine […] est opposée à toute attaque contre des civils ou des installations civiles. Nous appelons toutes les parties concernées à s’abstenir de toute mesure qui mènerait à une escalade » dans la région, a déclaré mardi Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise.

Cet accès de fièvre intervient alors que Washington et Téhéran ont déjà frôlé la confrontation militaire en juin, lorsque M. Trump a dit avoir annulé in extremis des frappes contre des cibles iraniennes.  

Ces dernières semaines, le milliardaire républicain semblait pourtant privilégier la voie diplomatique pour faire retomber la tension et, peut-être, rencontrer M. Rohani lors d’un tête-à-tête historique.

LA Presse

 

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