En République du Congo, la nuit a été plutôt calme, d'après le correspondant de la BBC sur place.
Il y a eu quelques tirs sporadiques dans les quartiers Sud, traditionnellement plus proches de l'opposition.
Mais il n'y a pas eu d'autres troubles pendant la nuit.
Ce mercredi matin, le retour à la normale était timide, peu de gens osant sortir de chez eux après les violences d'hier.
La présence policière et militaire était importante, ce qui est le cas depuis plusieurs jours en raison de l'appel à manifester.
Pour autant, l'opposition maintient son appel à la désobéissance civile, et la situation pourrait rebasculer.
A Pointe-Noire, un calme provisoire règne également.
Affrontements mortels
Hier, le ministre de l'intérieur a établi le bilan des échauffourées.
"Le bilan provisoire de cette insurrection organisée et coordonnée se chiffre à 4 morts, dont trois à Brazzaville et un à Pointe-Noire, 7 blessés admis dans les hôpitaux de Brazzaville et trois éléments de la force publique grièvement blessés", a déclaré Raymond Mboulou, à la télévision publique.
A l'origine de la mobilisation, un référendum controversé qui pourrait permettre au président Denis Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat en 2016.
La tension est brusquement montée mardi dans les quartiers sud et ouest de Brazzaville après l'annonce publique de l'interdiction d'un rassemblement de l'opposition.
Manifestations interdites
Le ministre de l’Intérieur a interdit les manifestations dans tout le pays officiellement pour des raisons de sécurité.
Mais des rassemblements spontanés pourraient avoir lieu.
Les manifestants ont brûlé de nombreuses voitures et se sont aussi attaqués aux commissariats. Certains ont été saccagés.
Selon le correspondant de la BBC, les habitants de la capitale ont du mal à accéder à Internet et pour écouter les radios internationales, il faut passer par les fréquences de Kinshasa en RDC.
Une situation qui perdurait mercredi matin.
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