Vendredi, au moins deux policiers ont été blessés et une dizaine de manifestants arrêtés à Bujumbura lors d’une manifestation de l’opposition contre un troisième mandat du président sortant Pierre Nkurunziza.
Les prochaines élections présidentielles sont prévues pour juin.
Bien que Pierre Nkurunziza, deux fois président, ne se soit pas encore déclaré candidat, l’opposition dénonce d’ores et déjà que sa candidature à un troisième mandat serait inconstitutionnelle.
Vendredi, environ un millier de militants de l’opposition ont essayé de manifester contre une possible candidature de Pierre Nkurunziza.
Ce rassemblement a été empêché par un important déploiement de policiers anti-émeute qui ont tiré des gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants.
"La police nous empêche de manifester pacifiquement contre le 3e mandat de Nkurunziza, alors qu'elle a accompagné la manifestation du parti au pouvoir samedi", a dénoncé Chauvineau Mugwengezo, président d'honneur de l'Union pour la Paix et la démocratie (UPD), une formation de l'opposition.
Brièvement arrêté par la police, M. Mugwengezo a ajouté que les manifestations se poursuivront "jusqu'à ce que Pierre Nkurunziza renonce à son projet de violer la Constitution du Burundi en se représentant une nouvelle fois".
Depuis plusieurs mois, les tensions autour des élections législatives de mai et de la présidentielle de juin s’accentuent et inquiètent la communauté internationale.
BBC
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