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AFRIQUE

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La cérémonie d’ouverture du dialogue de sortie de crise au Burundi a été annulée mardi 12 juillet à Arusha enTanzanie. Le gouvernement burundais dénonce la présence dans la salle de figures de l’opposition et de la société civile, a-t-on appris auprès de plusieurs participants.

Les pourparlers inter-burundais devaient reprendre ce mardi, après des mois de blocage. Contrairement au premier round des discussions du 21 au 24 mai à Arusha, où les opposants n’étaient qu’une poignée sur les quelque 90 invités, tous les groupes y sont représentés. Le gouvernement du président Pierre Nkurunziza a jusqu’à présent refusé de discuter avec ces responsables, qu’il accuse d’être derrière une tentative de putsch en mai 2015 et les violences actuelles.

« Jean Minani, [Pacifique] Nininahazwe et Armel Niyongere sont poursuivis par la justice et ne peuvent être conviés au dialogue », a justifié dans un tweet Willy Nyamitwe, responsable de la communication présidentielle et membre de la délégation du pouvoir. M. Minani est le président du Cnared, la principale coalition d’opposition, dont le gouvernement ne veut pas entendre parler. MM. Nininahazwe et Niyongere sont deux des principales figures de la société civile à la tête du mouvement Halte au troisième mandat, à l’origine des manifestations contre la candidature de M. Nkurunziza en 2015.

« Putschistes présumés »

A Arusha, « le gouvernement du Burundi refuse de s’asseoir avec des putschistes présumés », a précisé dans un tweet Evelyne Butoyi, une sénatrice également membre de la délégation gouvernementale. Organisés par l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, nommé facilitateur par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, ces pourparlers doivent réunir pendant trois jours des représentants du gouvernement, des partis politiques, des confessions religieuses et de la société civile du Burundi.

« Le facilitateur Mkapa espère maintenant passer à l’essentiel en rencontrant les différentes parties par groupes d’affinités », a expliqué à l’AFP un diplomate africain, sous couvert d’anonymat. Selon son secrétaire particulier, Macacho Temblel, « l’objectif est la validation des questions à étudier, établir les priorités et un ordre du jour » des futures négociations. Il s’agit notamment « du statut et de la mise en application de l’accord de paix d’Arusha, de la Constitution du Burundi, de la situation sécuritaire, de l’espace politique et démocratique ».

Le « plan de sortie » de crise au Burundi devrait être ensuite approuvé par le sommet de l’Union africaine organisé du 16 au 18 juillet à Kigali, ce qui le rendrait contraignant pour toutes les parties burundaises.

 

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