AFRIQUE DU SUD
Johannesburg - La Commission de la concurrence sud-africaine a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête contre plusieurs grandes banques internationales dont JP Morgan Chase, Barclays, Citigroup, BNP Paribas, pour manipulation présumée du marché des changes sur le rand sud-africain.
Ce cartel du rand - en anglais ZAR domination - se servait des plateformes de messagerie instantanée (...) pour coordonner leurs activités de change au moment de facturer leurs clients achetant ou vendant des devises, a indiqué la Commission dont l'enquête est le volet sud-africain d'enquêtes similaires conduites ailleurs, notamment aux Etats-Unis.
Ce faisant, c'était de nature à distordre le prix des devises et à gonfler artificiellement les coûts de change sur le rand sud-africain, a accusé la Commission.
Ce type d'entente anti-concurrentielle n'est pas propre aux transactions impliquant le rand sud-africain, a-t-elle ajouté.
Nous avons des indications selon lesquelles cela se passait à l'étranger mais avec cette enquête, nous envoyons un message clair pour dire que nous poursuivrons les cartels affectant l'Afrique du Sud où qu'ils soient, a souligné son dirigeant Tembinkosi Bonakele, dans le communiqué.
L'enquête vise onze établissements: le groupe bancaire français BNP Paribas et sa filiale sud-africaine; les banques américaines Citigroup et JP Morgan Chase et leurs succursales sud-africaines respectives; la banque sud-africaine Investec; les banque britanniques Standard Chartered et Barclays, et la branche Barclays Africa de cette dernière, ainsi que la Standard New York Securities, selon ce communiqué.
L'entente avait pour effet de supprimer la concurrence entre les établissements mis en cause qui pouvaient faire payer un prix convenu pour une quantité donnée de devises, selon le communiqué.
clr/jhd
BNP PARIBAS
CITIGROUP
BARCLAYS
J.P. MORGAN CHASE & CO
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