Pie Ntavyohanyuma dit être actuellement en Belgique. Il a dit à la télévision France 24 avoir reçu des menaces pour avoir demandé au président burundais Pierre Nkurunziza de ne pas briguer un troisième mandat.
D’autres personnalités burundaises ont également quitté leur pays ces dernières semaines.
Ils estiment, comme Ntavyohanyuma, que leur vie est en danger en raison de leur opposition à la candidature de Nkurunziza à un nouveau mandat présidentiel.
C’est le cas de Gervais Rufyikiri, le deuxième vice-président du pays, et de Spes Caritas Ndironkeye, une vice-présidente de la commission électorale.
Le Burundi est confronté à des violences, depuis fin avril, à la suite de l’annonce de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
Au moins 70 personnes auraient été tuées dans les violences, à cause desquelles quelque 130.000 Burundais ont également quitté leur pays.
Les élections législatives et communales prévues lundi au Burundi sont contestées par l’opposition, qui a décidé de les boycotter.
Le pouvoir a décidé de les maintenir à cette date, après un premier report en raison des violences.
Il a rejeté une proposition de l’Union africaine, qui a demandé que ce double scrutin soit de nouveau reporté.
Avec la BBC
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