L'Égypte a adopté en décembre une loi obligeant les fonctionnaires de l'État ou du secteur public à subir des tests surprise pour détecter la consommation de drogue au cours des trois derniers mois. Trois fonctionnaires viennent de tomber sous le couperet de cette loi.
Il s'agit de deux enseignants et d'un administrateur du ministère de l'Enseignement. Conformément à la loi, ils ont été licenciés et condamnés à cinq ans de prison, la peine maximale pour le délit de consommation de drogue.
Les autorités procèdent à des tests aléatoires dans les administrations et dans les compagnies du secteur étatique. Les personnes désignées sont amenées à un hôpital où elles subissent une analyse de sang et d'urine. Les résultats sont envoyés au lieu de travail.
L'employé trouvé positif à la drogue peut réclamer une contre-analyse. S'il est toujours positif, il est immédiatement licencié et déféré devant le tribunal correctionnel pour délit de consommation de drogue.
Selon une l'étude d'une commission parlementaire de 2021, le nombre de consommateurs de drogue en Égypte dépasse les dix millions et trois millions d'entre eux sont des toxicomanes dépendants.
Rfi
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