À Tripoli, un nouveau centre de détention a vu le jour. Et pour l’inauguration, le Premier ministre libyen Abdel Hamid Dbeibah a fait le déplacement accompagné de quelques officiels tunisiens en poste dans le pays.
Particularité de ce centre qui accueillera les migrants venant d'Egypte, du Maroc, d'Algérie et de Tunisie : il dispose de cliniques médicales, des gymnases, ainsi que d'équipements technologiques pour permettre aux immigrants de communiquer avec leurs familles. Dans son discours, Abdel Hamid Dbeibah a souligné l’importance de fournir aux migrants des conditions de vie appropriées.
Sans doute une volonté pour les autorités libyennes de changer l’image du pays, régulièrement critiqué à cause des mauvais traitements infligés aux migrants dans les centres de détention.
Un rapport d’une mission d’enquête indépendante de l’ONU sur la Libye, publié en 2021, avait conclu que les violations subies par les migrants dans le pays pourraient constituer des crimes contre l’humanité.
Seulement 300 km séparent la Libye des côtes italiennes. Une tentation pour les candidats à l’exil qui souvent sont la proie de trafiquants, quand ils ne meurent pas en tentant la traversée. Pour les autres, interceptés en mer, le voyage s’arrête souvent en Libye, dans des centres de détention décriés par les ONG internationales.
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