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La visite surprise de Mohammad Javad Zarif dimanche à Biarritz (sud-ouest de la France) a semblé marquer une inflexion sur ce dossier explosif même si l’émissaire iranien a été reçu à la mairie et non sur les lieux du sommet et n’a rencontré que le président français et son chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, qu’il avait déjà vus vendredi à Paris.

Mais cette visite avait été validée par le président américain. Emmanuel Macron « a demandé mon accord. Je lui ai dit : si c’est ça que vous voulez, allez-y ! », a raconté Donald Trump. « J’ai été au courant de tout ce qu’il faisait et j’ai approuvé », a-t-il assuré.

Le locataire de la Maison-Blanche n’a en revanche pas souhaité rencontrer le chef de la diplomatie iranienne, cible depuis le 1er août de sanctions américaines, estimant qu’il était « trop tôt » pour cela.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a assuré avoir été récemment invité à rencontrer le président américain à la Maison-Blanche, ce qu’il dit avoir refusé.

La presse américaine a aussi fait état d’un tel projet. Donald Trump s’est de son côté toujours dit prêt à discuter avec Téhéran, malgré sa stratégie de « pression maximale » sur le nucléaire iranien et l’escalade des tensions militaires qui fait craindre un conflit dans le Golfe.

En 2018, il est sorti avec fracas de l’accord de Vienne visant à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire et a réintroduit de lourdes sanctions qui asphyxient l’économie iranienne. Téhéra a répliqué en s’affranchissant progressivement de l’accord, au grand dam des Européens. Cet enchaînement provoqua une escalade des tensions dans le Golfe, où plusieurs pétroliers ont été arraisonnés et un drone américain abattu par l’Iran.

« La Chine a appelé »

Devant l’incapacité des Européens à l’aider à contourner les sanctions, Téhéran a arrêté en juillet de respecter certains de ses engagements et menace de continuer à détricoter le texte.

« Nous ne cherchons pas le changement de régime » à Téhéran, mais « nous voulons un Iran de nouveau riche » et qu’il ne soit « pas nucléaire », a assuré Donald Trump, qui réclame un nouvel accord beaucoup plus contraignant.  

Sur le front de la guerre commerciale avec la Chine, le président américain a aussi envoyé des signaux positifs, annonçant que les négociations avec Pékin reprendraient « très prochainement » malgré un nouveau bras de fer vendredi sur les droits de douane.

« La Chine a appelé la nuit dernière (..) Elle a dit “revenons à la table des négociations”, alors on va y revenir », a-t-il lancé.

« Ils veulent un accord […] Je pense qu’on va en trouver un », a lancé le président américain, pressé par ses homologues du G7 d’agir pour éviter que ce conflit ne ruine l’économie mondiale.

Pour leur dernier jour de sommet, les dirigeants des sept pays les plus industrialisés (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, États-Unis, Canada et Japon) se sont aussi penchés lundi sur les incendies de forêt qui ravagent l’Amazonie, poumon de la planète.

La mobilisation d’Emmanuel Macron sur le sujet lui a valu une volée d’insultes au Brésil, un ministre le traitant de « crétin opportuniste » tandis que le président Jair Bolsonaro se livrait à un commentaire offensant pour la première Dame Brigitte Macron.

Discussions sur l’Amazonie

Sur l’Amazonie ou la taxation des géants américains du numérique, pomme de discorde entre Trump et Macron, les résultats des discussions seront dévoilés au plus tard lors des conférences de presse finales dans l’après-midi, mais M. Trump a déclaré que Paris et Washington « approchent » d’un accord.

Temps fort de cette séquence, le président français et son homologue américain prendront la parole ensemble devant la presse, à 15 h 30 (9 h 30 à Montréal).

Ce sommet, élargi par la France à plusieurs autres pays non membres dans un souci de renouvellement de l’exercice, aura été aussi le premier grand tour de piste du nouveau premier ministre britannique Boris Johnson, en pleine négociation avec l’Union européenne sur les modalités du Brexit.

Biarritz aura permis de constater qu’il n’y a aucune avancée sur la question de la frontière irlandaise, point de blocage des négociations, alors qu’approche à grands pas la date couperet du 31 octobre à laquelle le Royaume-Uni sera hors de l’UE.

Sur le plan sécuritaire, le gouvernement français a passé l’épreuve avec succès, lui qui voulait éviter à tout prix de voir le sommet émaillé de manifestations violentes comme la France en a connu l’hiver dernier lors de la crise des gilets jaunes.

Les autorités avaient déployé plus de 13 000 policiers et gendarmes et verrouillé la région, poussant les organisateurs de manifestations à revoir leurs ambitions à la baisse, dénonçant un dispositif surdimensionné.

Avec La Presse

 

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