Les révélations de Congo Hold-up pointent du doigt notamment le Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (BCPSC). Cette structure est née à la suite du contrat signé, en 2008, entre la RDC et un groupement d’entreprises chinoises. Le BCPSC a organisé une conférence de presse lundi 6 décembre pour tenter de répondre à l’enquête.
Salle pleine, journalistes des médias nationaux et étrangers triés sur le volet, quelques Chinois également présents. Sur l’estrade pas de Moïse Ekanga, le coordonateur du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (BCPSC). Il s’est fait représenter par le porte-parole, John Omombo.
Pour lui, l’enquête Congo Hold-up n’est que le fruit de la conspiration des Occidentaux « déterminés à salir l’image, l’honneur et la réputation des institutions et des personnalités de la RDC, dans le but de décourager les investisseurs chinois ».
Selon les révélations de Congo Hold-up, la famille de l’ancien président Joseph Kabila et ses alliés se sont enrichis abusivement profitant, dit l'enquête, de faits de détournement et de corruption, à partir des fonds liés à l’organisation du Sommet de la francophonie, au projet hydroélectrique de Busanga, ou encore à la route à péage Lubumbashi-Kasumbalesa.
Le BCPSC ne veut pas répondre aux questions
Aux questions posées, John Omombo a refusé de répondre. Il est hors de question, pour lui, que le BCPSC se justifie auprès des médias et des ONG auteurs de ces enquêtes.
Moïse Ekanga est parmi les proches de Joseph Kabila qui sont encore en fonction dans les institutions. La sortie médiatique de son équipe intervient deux jours après l’éviction d'Albert Yuma de la présidence du conseil d’administration de la Gécamines.
RFI
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