Félix Tshisekedi s’est rendu à Luanda (Angola) mercredi. Il a eu dans cette visite de travail de quelques heures un entretien avec son homologue João Lourenço. Selon la présidence angolaise, « les deux dirigeants ont évoqué en détails le processus de pacification de l'Est de la RDC ». Un accent particulier a été mis sur le programme de cantonnement des combattants du M23.
Il y a six jours Félix Tshisekedi et João Lourenço avaient échangé au téléphone sur le même sujet et singulièrement sur l’accord de cessez-le-feu décrété le 7 mars sous la médiation angolaise.
L’Angola s’apprête à déployer 500 militaires dans la partie orientale de la RDC dans le but de sécuriser les zones de cantonnement des éléments du M23 et de protéger les membres du mécanisme de vérification Ad-Hoc.
« L’Angola a l’obligation de mettre en mouvement ce mécanisme de suivi qu’on lui a confié. Le président Lourenco a informé les présidents Tshisekedi, Kagame, Ruto, Ndayishimiye, Samia de ce qui va être fait. Je crois que c’est un bataillon avec tous les équipements qu’il faut. Pas pour aller attaquer, mais pour faire en sorte que ce qui a été décidé et notifié au M23 est exécuté, notamment en vérifiant que le cantonnement se fasse et que ce cantonnement sera sécurisé. L’Angola est dans son mandat et il a informé les chefs d’Etat de la région », avait, mi-mars, expliqué Christophe Lutundula, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères.
Ce déploiement se fera dans un contexte d’une nouvelle violation du cessez-le-feu et des combats à Kibumba, à environ 20 km de Goma.
actualite.cd
Application de CComment' target='_blank'>CComment