Le parti de Moïse Katumbi, Ensemble pour la République a dénoncé, ce mardi 6 juin, à partir de Lubumbashi, les propos tenus par l'armée au sujet des griefs reprochés à Salomon Kalonda.
Pour le secrétaire général d’Ensemble, Dieudonné Bolengetenge, l'illégalité résume tout ce qui se passe autour de l'arrestation du proche collaborateur de Moïse Katumbi.
" L'enlèvement de Monsieur Salomon Kalonda, sa séquestration pendant une semaine et la publication des griefs mis à sa charge et son transfèrement devant les juridictions militaires se font dans l'illégalité totale et relève des abus d'un pouvoir déstabilisé par la présence à Kinshasa de notre président national " dit-il devant la presse ce mardi.
M. Bolengetenge a également expliqué que le régime en place fait consommer à l'opinion congolaise des affabulations surtout quand il s'agit d'une connivence de Salomon Kalonda avec le régime de Kigali.
" Tout le monde le sait, même si le régime du Président Fatshi voulait bétonner dans un livre de record des mensonges et des affabulations n'avait pas besoin de convier le public à consommer des accusations fantaisistes et des insinuations avec la connivence avec le Rwanda quand on sait que dans un passé récent, la proximité du régime de Kinshasa et le Rwanda dont les autorités ont été applaudies et présentées comme des partenaires dans ce pays ", a-t-il poursuivi.
Et d'ajouter :
" Après avoir affaibli par la présidence de la République, théâtralisé le parlement, caporalisé la Cour constitutionnelle et d'autres juridictions civiles, dégradé la police nationale en lui faisant jouer le mauvais rôle jusqu'à la collaboration ouverte avec une milice armée des machettes, le régime béton s'emploie maintenant à dégrader l'armée. Il est indigne et irresponsable de mêler les services militaires à des sales besognes politiciennes par les racontars des réseaux sociaux ".
Salomon Kalonda, proche collaborateur du Président d’Ensemble pour la République a été arrêté à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa alors qu'il se rendait à Lubumbashi après des manifestations organisées par quatre (4) leaders de l'opposition dont Moïse Katumbi.
José MUKENDI / actualite.cd
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