Depuis dimanche 19 novembre, la campagne électorale pour les élections attendues le 20 décembre prochain en RDC, est lancée selon le calendrier électoral de la CENI.
Après celle du Président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, lancée dimanche à Kinshasa dans l’enceinte du Stade des Martyrs de la Pentecôte, Moïse Katumbi a lancé la sienne ce lundi à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
L’ancien gouverneur du Katanga et président d’Ensemble pour la République, l’opposant n’a pas manqué de chambrer son ancien allié. Devant les habitants de la cinquième aire urbaine la plus peuplée de la RDC, Moïse Katumbi, depuis l’aéroport de Bangoka où il a entamé sa procession, a fustigé les cinq ans du fils d’Étienne Tshisekedi à la tête du pays.
« Un régime de promesses non tenues », a-t-il stigmatisé faisant allusion aux promesses non réalisées par le régime de Tshisekedi avant de s’appuyer sur « la situation sécuritaire, économique et sociale qui s’est détériorée ces cinq dernières années ».
Par la suite, il a fait part de son projet de gouvernance, une fois élu Président de la RDC. « Je prévois un budget quinquennal de plus de 140 milliards USD avec des projets réalisables grâce à la lutte contre la corruption et la diversification de l’économie », a-t-il révélé avant de prévaloir : « sous ma présidence, il ne sera pas question de nommer les membres de famille dans les ministères. Mon directeur de campagne, c’est la population ».
« Quand il y a la guerre, ils boivent du champagne. Ils organisent des concerts. Nous allons mettre fin à la jouissance. Ils sont insouciants du drame que vivent les déplacés de guerre », a-t-il déclaré devant les milliers de Boyomais venus l’accueillir.
Le candidat président numéro 3 n’a pas oublié de remercier ses pairs candidats, Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo qui se sont désistés en sa faveur. Il espère que d’autres, – Mukwege ou encore Sesanga vont emboîter les pas.
Toujours dans le cadre de cette campagne, Katumbi Chapwe compte, dans les prochains jours, se rendre dans d’autres villes du nord-est pour solliciter le vote des Congolais.
Odon Bakumba / Politico.cd
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