Lors de la récente visite du Chef de l’État à Kalemie, dans la province du Tanganyika, la société civile locale lui a remis un mémorandum. Ce document reprend plusieurs préoccupations, notamment la sécurité et la révision constitutionnelle.
Les acteurs de la société civile dénoncent une situation sécuritaire inquiétante. Selon eux, la porosité du lac Tanganyika, qui sert de frontière liquide avec des pays voisins, favorise un trafic mal contrôlé. Ils pointent également la présence croissante d’étrangers dans la ville de Kalemie, dont beaucoup n’ont pas de titres de séjour.
Le mémo souligne aussi la nécessité de curer la rivière Lukuga pour réduire les inondations causées par la montée des eaux du lac Tanganyika, un problème récurrent pour les populations locales.
Autre point clé, la désapprobation de la société civile face à une éventuelle révision constitutionnelle. Modeste Kabazi, coordonnateur de cette structure dans le Tanganyika, estime que cette initiative menace la cohésion sociale.
« Nous n'avons pas maché les mots, nous lui avons dit que la révision constitutionnelle met à mal la cohésion sociale. Il est certes bien vrai qu’elle n’est pas fermée, mais le temps ne s'y prête », a-t-il déclaré.
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