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POLITIQUE

L'actualité Politique de la semaine en RDC

Forum des As rapporte ce jeudi une information livrée mercredi par le ministre de l’Intérieur et sécurité. Les présumés assassins de l’administratrice du marché central ont été arrêtés et seront bientôt présentés au public.

Le journal ajoute que Ramazani Shadary a également annoncé que des services de renseignements sont aux trousses d’autres supposés auteurs du même crime.

L’administratrice du marché central a été tuée vendredi 14 juillet au cours d’une attaque menée par un groupe de personnes qui n’ont pas encore été formellement identifiées. Au cours de la présentation du nouveau chef de la police à ses troupes mercredi, le ministre de l’intérieur a promis, par ailleurs, de mettre fin «au terrorisme urbain».

«Nous sommes déterminés à mettre fin au terrorisme urbain qui prend de l’ampleur dans la ville de Kinshasa. Nous vous promettons que la situation sécuritaire va s’améliorer dans la ville de Kinshasa, car nous sommes déjà en train de traquer ces terroristes», a déclaré le ministre cité par le journal.

L’Avenir note qu’au cours de la même cérémonie, le ministre de l’Intérieur a annoncé que «d’importantes mesures pour sécuriser la ville de Kinshasa» ont été prises. «Ces mesures pour sécuriser la ville de Kinshasa existent, mais on ne peut pas les annoncer à la presse», a déclaré le ministre cité par le quotidien. Ramazani Shadary a cependant fait savoir que la situation «est en train de s’améliorer».

Fermeture des bases de la MONUSCO

Les journaux parus ce jeudi reviennent également sur l’annonce de la fermeture de 5 bases de la MONUSCO au Nord-Kivu.

Ces bases sont situées dans les territoires de Walikale, Masisi et Lubero, rapporte ACTUALITE.CD.

Le même media qui révèle le contenu d’un communiqué de la mission onusienne indique que cette décision entre dans le cadre du nouveau dispositif opérationnel qui consiste à privilégier la mobilité et la flexibilité des interventions militaires.

Ce nouveau dispositif opérationnel est déjà en application dans le Kasaï où la MONUSCO a déployé à ce jour trois compagnies, soit environ 350 hommes.

L’Avenir note que ce nouveau dispositif est en ligne avec la stratégie adoptée par le département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Il comprend des patrouilles longues distances, des patrouilles de démonstrations de présence, la surveillance aérienne et un déploiement rapide en cas d’incident de sécurité, détaille encore le journal.

Procès Katumbi

CAS-INFO.CA revient sur la première audience du procès en appel de Moïse Katumbi devant le Tribunal de grande instance de Lubumbashi. Une audience plus courte que prévue, observe le site Internet d’informations.

L’une des raisons qui expliquent la brièveté de l’audience est liée à la défense qui a récusé un juge à qui il est reproché d’être un proche du directeur de cabinet du chef de l’Etat.

Les avocats de Moïse Katumbi ont ensuite pointé un vice de procédure. L’accusé a été notifié à son ancienne adresse de Lubumbashi, pendant qu’il réside actuellement en Belgique. Le procès doit se poursuivre ce jeudi.

RDC Nouvelles avec Radio Okapi

 

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Le procès en appel de l’opposant Moïse Katumbi dans l’affaire de spoliation immobilière pour laquelle il a été condamné à trois ans de prison est très commenté dans les journaux parus ce mercredi.

L’Avenir révèle à ce propos que les avocats de M. Katumbi ont mis sur pied deux stratégies susceptibles d’empêcher le tribunal de grande instance de Lubumbashi d’examiner le fond du dossier.

Ils ont renié que Moïse Katumbi avait une adresse à Lubumbashi. Celle-ci a été déportée, selon eux, à Bruxelles.

Le quotidien pense que cette stratégie risque d’être écartée par les juges. Moïse Katumbi a bel et bien une adresse à Lubumbashi, tranche le journal. L’Avenir révèle, en outre, que les avocats de l’ex-gouverneur du Katanga ont, avant même le début de l’audience, récusé tous les juges qui doivent siéger ce matin.

Pour le confrère, il s’agit d’une fuite en avant.

Le Potentiel soutient qu’au niveau du Tribunal de paix de Lubumbashi la politique avait pris le dessus sur la justice, dénaturant tout le déroulé du procès. Ce mercredi, lit-on dans les colonnes du journal, il est attendu de la justice qu’elle se repente de ses égarements. Il n’est pas tard de rectifier le tir et de considérer que quelque chose doit bouger dans le sens de revenir au droit et ainsi favoriser la décrispation tant voulue par les Congolais depuis la signature de l’accord du 31 décembre 2016, commente le confrère.

CAS-INFO.CA rapporte le commentaire du président du Rassemblement de l'opposition à propos de l'ouverture de ce procès en appel. Pour Félix Tshisekedi, il s'agit d'une "parodie de procès" qui va se jouer ce 19 juillet à Lubumbashi. Le site Internet d’informations note que dans l’ensemble, l’opposition dénonce les pressions que les autorités politiques et des renseignements exerceraient sur les magistrats pour condamner définitivement le candidat du G7 à la présidentielle.

Un point de vue de l’opposition illustré par un commentaire d’Olivier Kamitatu repris par ACTUALITE.CD.

Le porte-parole de Moïse Katumbi qui affirme que des «instructions ont déjà été données aux magistrats par le ministre de la Justice».

«De toute évidence, la présence ce 18 juillet de Joseph Kabila à Lubumbashi est loin d’être fortuite. Tout porte à croire qu’il est revenu s’enquérir personnellement de la condamnation de Moïse Katumbi pour laquelle, selon des informations précises, des instructions ont déjà été données aux magistrats par le ministre de la Justice», déclare M. Kamitatu dont les propos sont repris par le site Internet d’informations.

Election des gouverneurs

La commission électorale a annoncé la date de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des 11 provinces. L’élection est fixée pour le 26 août dans toutes ces provinces et les résultats définitifs seront connus  le 12 septembre, lit-on sur ACTUALITE .CD.

Selon le site Internet d’informations, dans les provinces citées, la plupart des gouverneurs ont été déchus par les assemblées provinciales pour mauvaise gestion. D’autres ne bénéficient plus de la confiance de leurs partis respectifs.

Forum des As relève que sur les 11 régions concernées par cette élection, il y a des gouverneurs qui ont été régulièrement désavoués par leurs assemblées provinciales. C’est notamment le cas des gouverneurs du Haut Lomami (Célestin Mbuyu Kabango), du Haut Katanga (Jean-Claude Kazembe Musonda), de la Tshuapa (Cyprien Lomboto). Le hic, commente le quotidien, c’est pour des provinces comme le Kwilu, la Tshopo, le Sud-Kivu, où il y a eu certes des motions de défiance en gestation, mais sans désaveu formel.

Le quotidien note que parmi les 11 provinces visées, au moins quatre composent le fief historique du pouvoir : le Sud-Kivu, le Haut Katanga, la Tshopo et le Kwilu.

Report des élections

De retour au pays après avoir participé à l’assemblée parlementaire de la Francophonie, Aubin Minaku a commenté le sujet politique le plus controversé du moment : l’annonce du report des élections.

A en croire Le Phare, le président de l’Assemblée nationale a salué l’honnêteté et le courage de Corneille Nangaa qui, selon lui, a «dit la vérité aux Congolais au moment qu’il fallait».

« Nangaa, le président de la CENI, a eu l’honnêteté que plus d’un devait avoir, d’expliquer à tout le monde le schéma clairement. Il n’a eu que l’honnêteté et le courage peut-être, que d’autres n’ont pas assumé», a déclaré M. Minaku cité par le quotidien. Pour organiser les élections et mettre fin à la crise politique, Germain Kambinga propose une rencontre entre Joseph Kabila, Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi et Vital Kamerhe.

Sur DEPECHE.CD, on peut notamment lire que le président du parti "Liberté" note que cette rencontre permettra à la RDC de reprendre son économie en souffrance, protéger sa constitution, restaurer la paix et organiser les élections dans un délai raisonnable.

«Ils peuvent nous éviter la guerre et un fâcheux retour en arrière», a déclaré M. Kambinga cité par le site Internet d’informations.

Avec radio Okapi

 

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Le Potentiel commente ce lundi la déclaration de la Ligue des jeunes du PPRD, le parti présidentiel, qui «appelle les dirigeants au pouvoir à activer l’article 144 de la constitution en décrétant un état d’urgence».

Par cette voie, la PPRD pense donner à l’Etat l’occasion de reprendre le contrôle de la situation, écrit le journal qui énumère les «poches d’insécurité» dans le pays: partie Est du pays, province du Kasaï, Kinshasa.

Mais pour le quotidien, la déclaration des jeunes du parti présidentiel est plus un ballon lancé pour tester l’opinion qu’une alerte sur la situation du pays.

Le Potentiel estime que dans le contexte politique actuel, «un état d’urgence serait lourd de conséquences».

«Décréter un état d’urgence, c’est autrement administrer un coup d’arrêt à la démocratie en donnant au pouvoir des moyens extraconstitutionnels […] Décréter un état d’urgence, c’est aussi compromettre les chances d’aller aux élections», analyse le quotidien.

Que disent les jeunes du PPRD ?

ACTUALITE.CD reprend les grandes lignes de la déclaration des jeunes du parti présidentiel.

Ils encouragent Joseph Kabila à prendre des mesures pour lutter contre des actes «terroristes» dans les Kasaï et à Kinshasa, relève le site Internet d’informations. «La Ligue des jeunes du PPRD encourage les institutions de la République à prendre davantage des mesures de sécurité qui s’imposent, même s’il faille appliquer les dispositions de l’article 144 de la constitution, relatives à l’état d’urgence, car la vie humaine est sacrée et n’a pas de prix», lit-on notamment dans le communiqué dont le site livre la teneur.

Le Phare revient sur les dernières attaques enregistrées dans la ville de Kinshasa et s’interroge sur le travail des forces de sécurité. Le journal note que les habitants de la capitale congolaise sont «terriblement troublés» par l’enchaînement des attaques de la prison de Makala, du parquet de Matete, du commissariat du district de la police du Mont-Amba, de l’amigo de la police de Kalamu et du bureau de l’administratrice et du sous-commissariat de police du marché central et de plusieurs postes de police du centre de la ville.

Le quotidien estime que ce qui «intrigue et indigne», «c’est la facilité avec laquelle des assaillants, dont le nombre ne dépasse pas la dizaine et dont l’armement se limite à un ou deux fusils d’assaut et quelques machettes frappent de grands coups». «Et si les gens se mettaient à croire à un théâtre planifié par une officine du pouvoir, va-t-on les accuser d’antipatriotisme ?», s’interroge le journal.

Report des élections

DEPECHE.CD relaie les propos du coordonnateur du Panel d’experts de la société civile qui salue l’alerte du président de la commission électorale, Corneille Nangaa, sur l’impossibilité de la tenue des élections cette année en RDC. «La CENI rencontre plusieurs difficultés d’ordre technique. C’est pourquoi nous demandons l’implication de tout le monde pour que nous ayons des élections crédibles et apaisées », a déclaré le responsable de la société civile cité par le site Internet.

Pour sa part, CAS-INFO.CA se penche sur la stratégie de l’UDPS alors que la commission électorale a annoncé qu’il n’y aurait pas élection cette année. Le secrétaire général du parti, en visite aux Etats-Unis, a appelé à la mobilisation. «L’heure de la mobilisation et de l’action a sonné. Pourquoi se contenter des sanctions occidentales alors que Joseph Kabila le premier concerné lui-même n’est pas touché», a déclaré Jean-Marc Kabund cité par le site Internet d’infos.

«Le faux malade»

Forum des As publie une nouvelle tribune de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito. Un texte au titre  provocateur : «La RDC : le faux malade». L’inflation et l’érosion monétaire, ce double mal qui repend la misère et fait la guerre à un peuple déjà déshérité, est une création du gouvernement, juge l’ancien Premier ministre.

Adolphe Muzito se justifie: le gouvernement aurait pu prévenir ces deux problèmes «avec un peu plus de volonté politique et de rigueur dans la gouvernance».

«Le gouvernement a ainsi tort, aujourd’hui, de se déclarer en difficulté de trésorerie et de solliciter un concours financier auprès des Institutions de Bretton Woods, en situation de crise politique et d’illégitimité, invoquant pour cause le choc exogène», note encore l’ancien Premier ministre.

Avec Radio Okapi

 

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La désignation de nouveaux responsables dans la police fait les gros titres de la presse ce mardi. Des ordonnances de nomination et mise à la retraite ont été lues à la télévision publique en fin de soirée.

CAS-INFO.CA reprend les grands changements décidés par le chef de l’Etat à la tête de la police.

Le site Internet d’informations révèle ainsi que Charles Bisengimana, chef de la police nationale depuis 2010, est remplacé par le Général major Amuli, qui quitte l’armée où il était chef d’Etat-major adjoint chargé des opérations. Le confrère note également que «le tout puissant» général Célestin Kanyama, chef de la police de Kinshasa, cède sa place au général Kasongo Kitenge.

Pour CAS-INFO. CA, ces nominations ont une portée politique. Alors que des manifestations d’opposants sont redoutées dans les prochains mois, analyse le site internet, le chef de l’État débarque le duo sous les ordres duquel les manifestants ont été violemment réprimés au cours des derniers mois et donne les commandes à des officiers à priori moins enclins dans la défiance face aux émeutiers. A en croire le confrère, le nouveau patron de la police a la réputation d’avoir des relations respectueuses avec les populations civiles.

Forum des As qui publie l’intégralité de ces ordonnances observe que c’est pratiquement tout le commandement central qui change de visage. Dans la foulée de cette mise en place, écrit le journal, un poids lourd de la Police s’en va à la retraite après de bons et loyaux services. Il s’agit du général Jean De Dieu Oleko qui était jusque-là inspecteur général de la police. Le quotidien signale aussi la montée en puissance «du désormais ex-colonel Elvis, très populaire dans la Tshangu», porté à la tête de la Légion nationale d’intervention.

L’Avenir décèle plutôt un «nouveau vent» qui «est en train de souffler en RDC» dans les dernières nominations décidées par le chef de l’Etat. Après la fonction publique, note le journal, c’est le tour de la police nationale congolaise d’être concernée par des départs à la retraite.

Pour le confrère, ces nominations à la tête de la police traduisent «la promotion» des «compétences prêtes à servir la nation congolaise, sans oublier certaines permutations et changements voulus par le commandant suprême des forces armées de la République et de la police».

«Front social»

Dans son article intitulé «Le front social brûle», Le Potentiel revient sur les réclamations des fonctionnaires au sujet du réajustement de leur salaire par rapport au taux de change. Le journal annonce une fin du mois de juillet mouvementée, expliquant que le gouvernement ne pourra pas aligner le salaire des fonctionnaires sur le taux budgétaire de 1 425 francs congolais pour 1 dollar américain. C’était pourtant une promesse du Premier ministre, note le journal pour qui Bruno Tshibala n’avait pas mesuré les conséquences de cette annonce.

Faute de tenir sa promesse, le Premier ministre risque de faire face à une grève. Médecins, infirmiers, enseignants, fonctionnaires payés actuellement au taux de 930 francs congolais pour un dollar américain, menacent d’aller en grève si leur salaire n’est pas aligné au taux de 1425 francs congolais. Bruno Thsibala s’en sortira-t-il ? Le journal n’y croit pas beaucoup.

ZOOM ECO s’intéresse également à la dépréciation du franc congolais. A la Une du site Internet, on peut lire une tribune de l’Economiste Steve Kilula. Depuis fin 2015, la monnaie congolaise s’est dépréciée de plus de 75%, fait remarquer l’économiste. Cette dépréciation entraîne en conséquence, une perte de pouvoir d’achat des ménages, en particuliers celui de des fonctionnaires et agents de l’Etat, observe M. Kikula. Malgré cette dépréciation du franc congolais, l’économiste n’apprécie pas la décision du gouvernement d’aligner le salaire des fonctionnaires sur le taux de chaux de 1425 francs congolais. Pour lui, la décision a été prise à la hâte.

Enrôlement au Kasaï

ACTUALITE.CD rapporte que la commission électorale nationale indépendante (CENI) va envoyer une mission dans les provinces du Kasaï pour préparer l’enrôlement des électeurs.

«Il est question de lancer déjà les préparatifs de l’enrôlement aux Kasaï. Nous nous préparons. D’ailleurs cette semaine, nous allons nous y rendre nous-mêmes pour faire la première évaluation», a déclaré le président de la commission électorale cité par le site Internet d’informations. 

Le Potentiel révèle que le président de la CENI a fait cette annonce après une rencontre avec le ministre de l’Intérieur. Le journal rappelle que les provinces du Kasaï connaissent une «violence inédite».

Des violences qui ont provoqué la mort de plus de 3 000 morts et contraint plus d’un million de personnes à quitter leurs habitations.

Avec radio Okapi

 

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La nomination jeudi par le président de la République de nouveaux mandataires dans les entreprises publiques est l’un des sujets qui suscitent les commentaires des journaux parus vendredi 14 juillet à Kinshasa.
Au terme d’une série d’ordonnances signées jeudi 13 juillet, le Président Joseph Kabila a nommé de nouveaux membres du comité d’administration et de gestion de dix entreprises publiques, rapporte Forum des As.

Le journal note que sur la liste des heureux nommés, figurent les vice-Premiers ministres honoraires Daniel Mukoko Samba et Alexandre Luba Ntambo, André-Alain Atundu, porte-parole de la Majorité présidentielle, Jean-Bosco Kayombo, un enfant maison à la SNEL, Me Yoko Yakembe, ministre et député honoraire et madame Madeleine Mienze, ancienne secrétaire générale adjointe du PPRD.

Commentant cette ordonnance, le journal parle également de tsunami, soulignant sans plus de précision que cette ordonnance du chef de l’Etat vient de faire tomber certaines têtes au sein des entreprises publiques.

Zoom-eco.net qui analyse cette actualité  croit connaitre les raisons de certaines nominations. De l’avis du site d’actualité économique, Daniel Mukoko Samba, un technocrate, a été nommé à la SCTP pour redresser la barre de cette entreprise.

L’ex-Onatra, fait remarquer le site d’information, se trouve actuellement dans une situation financière catastrophique. Son chiffre d’affaire a baissé de 12 millions USD à 3 millions USD suite à la baisse d’activités économiques autour des ports de Boma et Matadi, renseigne Zoom-eco.net.
 
Quant à l’OGEFREM, le site en ligne justifie la nomination Patient Saiba, un fils-maison, par le fait que son prédécesseur Anatole Kikwa s’est illustré par une mauvaise gestion caractérisée notamment par les détournements des Impôts et Taxes de l’Etat collectées mais non réservés au fisc.

Pour sa part, Antony Nkinzo est nommé à l’NAPI pour mieux promouvoir l’image positive de la RDC et les opportunités spécifiques d’investissement, croit savoir le site d’information.
  
L’ordonnance du président de la république reprenant les noms de nouveaux mandataires et de dix entreprises où ils sont affectés sont à retrouver sur Dépêche.cd.
 
Les journaux de Kinshasa parus ce vendredi reviennent également sur le point de presse animé jeudi 13 juillet par le porte-parole du gouvernement Lambert Mende.
 
Forum des As note que deux sujets essentiels qui résument l’actualité en RDC ont été abordés au cours de ce face-à-face avec la presse : la situation sécuritaire dans l’ensemble du pays et particulièrement dans l’espace kasaï et la question de savoir si Corneille Nangaa est qualifié pour annoncer urbi et orbi l’hypothèse de report des élections prévue à l’horizon décembre 2017, précise le quotidien.
 
Et sur ce dernier point, rapporte le tabloïd, Lambert Mende a soutenu que, selon la constitution,  il revient à la CENI et à la seule CENI, le pouvoir d’organiser les élections en RD Congo. A ce titre, a-t-il déduit, les parties prenantes signataires de l’accord de la Saint Sylvestre qui s’étaient engagées à respecter les lois du pays, doivent également respecter cette prérogative constitutionnelle dévolue à la CENI.
 
Quant à l’hypothèse du report des élections évoquée récemment par le président de la CENI à Paris, le ministre de la communication et des medias a estimé que «la CENI dispose du monopole constitutionnel de faire état des difficultés et contraintes liées à l’organisation du processus électoral», avant de soutenir «qu’il ne suffit pas d’organiser les élections à n’importe quel prix pour qu’un pays devienne démocratique ».
 
Lambert Mende a fait remarquer que «l’accord de la Saint Sylvestre sur lequel s’appuient ceux qui réclament les élections avant fin 2017 prévoyait également un report des scrutins», rapporte Politico.cd.

Le site d’information en ligne souligne que d’après M. Mende, les parties prenantes aux discussions du centre interdiocésain ont par souci de prudence et de réalisme pris soin de préciser dans l’accord que « le CNSA, le gouvernement et la CENI peuvent unanimement apprécier le temps nécessaire pour le parachèvement des élections ». Une disposition qui selon le porte-parole du gouvernement constitue une dérogation spéciale en cas de la non ténue des élections à la date fixée dans l’accord, écrit le site d’information.
 
Commentant cette sortie médiatique de Lambert Mende, 7sur7.cd estime que le ministre de la Communication et des medias a tout simplement volé au secours de la CENI. Tout en refusant d’être le porte-voix de Nangaa, le ministre s’est particulièrement distingué par des propos appuyant ceux du président de la CENI en se basant sur sa compréhension de la Constitution et de l’accord du 31 décembre 2017, fait observer le site d’actualité en ligne, craignant que cette attitude ne contribue à alimenter les suspicions de connivences entre le gouvernement et la CENI.
 
Et malgré ces suspicions, Nangaa n’envisage pas de démissionner de son poste, fait savoir kinshasatimes.cd.  Pour s’en convaincre, le site d’information évoque l’interview que le président de la commission électorale a accordée mardi à RFI dans laquelle il a affirmé que sa démission n’était pas à l’ordre du jour. Une façon pour lui de répondre au G7 et à tous ceux qui ont exigé son départ de la Commission électorale, croit savoir le site d’information en ligne.
 
Sur la situation sécuritaire au Kasaï, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a annoncé la découverte de 38 nouvelles autres fosses communes «probables» à  Diboko et à Sumbula tandis que Lambert Mende a réduit le nombre de nouveaux charniers découverts a dix, rapporte de son côté Le Potentiel. Au-delà de cette polémique des chiffres, le quotidien estime qu’au Kasaï, un décor de génocide se met lentement en place.
 
Les journaux parus ce vendredi évoquent ausi l’échange qui a eu lieu jeudi entre le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire et les représentants des professeurs d’universités et du corps scientifique sur la menace de la grève que ces corps brandissent suite au non réajustement des salaires des fonctionnaires par rapport au taux de change actuel.
 
D’après La Prospérité, les professeurs ont adhéré à l’idée du dialogue permanent avant la prise de position sur une éventuelle grève. Il n’y aura donc pas de grève à l’Enseignement supérieur et universitaire, assure le tabloïd, attribuant ce dénouement à la sagesse du ministre Steve Mbikayi qui, soutient le quotidien, a su anticiper et a réussi à désamorcer les menaces de grève d’une frange des professeurs des Universités.
 
En rapport avec le taux de change, le Soft international rapporte que la Banque Centrale du Congo (BCC) craint un emballement. D’après la BCC en effet, l’économie de la RDC est crispée à cause de la baisse des réserves des changes.

Une situation qui, explique la banque, provoque des dépréciations hebdomadaires du franc congolais de 2,01% à l’indicatif et de 2,80% au parallèle, écrit le journal. La BCC dit s’attendre à un emballement du taux de change au cours des semaines et des mois à venir avec comme conséquence immédiate l’aggravation des malheurs sociaux dans le pays, ajoute le tabloïd.

 

Avec Radio Okapi

 

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