Il n’a ni tranché, ni délibéré sur la position de sa famille politique vis-à-vis de l’Union sacrée. Rentré depuis hier à Lubumbashi, son bastion, à la fois, politique et naturel, Moïse Katumbi Chapwe devra continuer à mener ses consultations au terme duquel, il devra, le moment venu, se déterminer.
Lors de son séjour à Kinshasa, selon un communiqué signé Olivier Kamitatu Etsu, son Directeur de cabinet, le leader d’Ensemble pour la République, dans son souci de se faire une vraie religion de la suite de son combat, a échangé avec plusieurs politiques et partenaires extérieurs parmi ceux qui sont les plus habiles à cerner les méandres de la politique congolaise. Il en a tiré, certainement, des leçons qui, apparemment, l’ont poussé à mettre un bémol dans son agir. A l’analyse, l’absence de la capitale de Félix Tshisekedi, son allié principal de l’Union sacrée, pour autant qu’elle pourrait encore se prolonger pour cette semaine, avec sa participation aux assises de la COP26 qui s’ouvrent aujourd’hui en Grande Bretagne, aurait également été une des raisons l’ayant conduit à postposer ses décisions, pourtant, déjà connues, au regard de deux derniers communiqués d’Ensemble pour la République dont l’un a été signé par Dieudonné Bolengetenge, le Secrétaire Générale, et l’autre, par lui-même, à la veille de la publication de l’Ordonnance d’investiture de Denis Kadima Kazadi et consorts. Mais, quoi qu’il en soit, ces consultations ainsi que toutes les autres tractations organisées dans les différentes officines politiques n’augurent pas de lendemains enchanteurs et exempts de secousses au sein de l’Union Sacrée. Ainsi, son initiateur, Félix Antoine Tshisekedi, sera-t-elle obligé de reprendre langue avec l’essentiel de ses sociétaires pour étouffer dans l’œuf, toutes les velléités frivoles ainsi que toutes les éventuelles scissiparités entortilleuses.
LPM
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