La Société civile du Katanga démembré a de nouveau fait entendre sa voix, après sa déclaration appuyant son mémorandum rendu public à Kinshasa les 19 et 20 avril dernier. Dans sa réunion du vendredi 29 avril tenue à Lubumbashi. Cette composante, représentant les Coordinations provinciales des cadres de concertations, estime que la décrispation du climat de cohabitation pacifique et réduction du taux de frustration des Katangais passent par la libération des prisonniers et détenus katangais et la réhabilitation dans leurs fonctions, de tous les Katangais victimes de l’arbitraire.
Au sujet de la clôture de la conférence de 9 gouverneurs de l’espace du Grand Kasaï et du Grand Katanga, elle demande que toutes les parties aient au préalable été entendues par le président de la République et que les résolutions aient été soumises à l’adoption en plénière de toutes les parties consultées, faute de quoi la Société civile ne sera pas concernée.
Dans sa déclaration rendue publique le 29 avril à Lubumbashi, la Société civile du Katanga a rappelé les points traités au cours des consultations que le Premier ministre Sama Lukonde, assisté par certains ministres nationaux ainsi que la commission des Gouverneurs, a eues avec elle.
Il s’agit notamment du fait qu’ayant toujours été une terre hospitalière, le Katanga se trouve actuellement dans une situation de trop plein ; des causes de frustration de la communauté katangaise, à savoir : la marginalisation organisée des leaders katangais, la justice à double vitesse dont sont victimes les Katangais et les indélicatesses des jeunes ressortissants du Kasaï envers les Katangais, aggravées par leur insoumission envers les autorités katangaises légalement établies ; la menace sérieuse sur les plans sécuritaire, social, économique et sanitaire que constituent les mouvements massifs apparemment organisés des populations du Kasaï vers le Katanga… Kléber KUNGU
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