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SOCIÉTÉ

L'actualité sociale de la semaine en RDC

Des pluies diluviennes se sont abattues dans la nuit du 4 au 5 avril 2025 sur la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) ainsi que dans la province voisine du Kongo-Central. Bilan humain : au moins trente morts. Selon des scientifiques et experts, ces inondations auraient pu être mieux anticipées. Explications.

Plus de trente morts, c’est le bilan provisoire communiqué ce 7 avril 2025 par les autorités congolaises, trois jours après les inondations et éboulements qui ont frappé Kinshasa. Pour la première fois depuis le drame, le président de la RDC Félix Tshisekedi s’est exprimé. Il a annoncé la tenue d’une réunion de crise qu’il présidera lui-même. Le chef de l’État a pris la parole à l’occasion de l’Assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature.

Pendant ce temps, plusieurs voix de la société civile exigent des comptes, estimant que les choses pouvaient se gérer autrement, notamment dans la prévention.

Il [le gouverneur de la ville] ne peut pas rester à son poste, ce n’est pas possible ! Trente morts ! Et encore, jusque-là, ce sont ceux qu’on a recensés. Mais, au-delà de ces trente morts, c’est toujours le manque de prévisions : on ne prévoit rien et on subit les conséquences.

L’onde d’inondation qui a frappé Kinshasa la semaine dernière aurait commencé à remonter dès le début de la semaine depuis la rivière Lukaya, située plus à l’ouest, selon des scientifiques contactés par RFI. Si des stations de suivi hydrométéorologique avaient été installées sur ces cours d’eau, il aurait été possible de prévoir, plusieurs jours à l’avance, l’arrivée de l’onde à Kinshasa et d’en anticiper les effets, estiment ces experts.

L’Agence nationale de météorologie avait lancé une alerte en février

Cela aurait notamment permis l’évacuation préventive des zones à risque. L’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite (Mettelsat) avait pourtant lancé une alerte dès février : des précipitations excédentaires étaient attendues entre mars et mai, notamment dans les provinces de Kinshasa et du Kongo-Central.

De son côté, le Centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo, basé à l’Université de Kinshasa, insiste sur l’urgence de disposer d’un réseau d’observation au sol. Il rappelle que l’intensité des pluies ne suffit pas à expliquer seule l’ampleur des dégâts. L’urbanisation anarchique et l’absence de planification auraient amplifié l’impact, selon ses analyses. Des scientifiques estiment que le coût des réparations sera dix fois supérieur à celui de la prévention.

Ces dernières années, le taux d'exécution des crédits alloués à la gestion des catastrophes naturelles n’a jamais dépassé les 30%, à l’exception de 2016 et 2017.

rfi

 

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