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AFRIQUE

L'actualité de la semaine en Afrique

La rupture d'un barrage dans le centre du Kenya mercredi soir a fait au moins 32 victimes, emportées dans leur sommeil par les eaux boueuses et tumultueuses en pleine saison des pluies qui a fait près de 160 morts depuis mars dans le pays.

Mercredi vers 21H00, le barrage de Solai, situé près de la ville de Nakuru, à environ 160 km au nord de Nairobi, a cédé et ses eaux ont balayé les modestes habitations de cette zone rurale.

Toute la nuit, les services de secours, Croix-Rouge kényane en tête, ont été à pied d'oeuvre pour mettre à l'abri les rescapés et récupérer les victimes.

"En l'état, nous avons 32 personnes tuées et plusieurs portées disparues", a déclaré à l'AFP Gideon Kibunjah, responsable policier régional, révisant à la hausse un précédent bilan de 27 morts.

"C'est une catastrophe car la plupart des habitants étaient endormis quand la tragédie s'est produite et leurs maisons ont été emportées" par les eaux, a-t-il ajouté.

Au moins 36 personnes ont par ailleurs été admises dans des établissements médicaux de la région.

D'après plusieurs sources locales interrogées par l'AFP, le barrage était utilisé pour l'irrigation des fermes environnantes et entouré d'habitations de fortune d'ouvriers agricoles employés dans ces exploitations.

Saison des pluies meurtrière

Les secours recherchent des survivants après la rupture du barrage de Patel, à 160 km au nord de Nairobi au Kenya, le 10 mai 2018.
©  AFP
Les secours recherchent des survivants après la rupture du barrage de Patel, à 160 km au nord de Nairobi au Kenya, le 10 mai 2018. © AFP

Les photos de la tragédie montrent les équipes des secours affairées dans les décombres de maisons construites avec des structures en bois et des toits en tôle ondulée.

"Nous avons découvert 11 cadavres couverts de boue dans une plantation de café", a précisé à l'AFP une policier qui a requis l'anonymat.

"Ce sont sûrement des gens qui ont essayé de s'enfuir mais qui n'y sont pas parvenus en raison de la puissance et de la vitesse des flots en provenance du barrage", a-t-il expliqué.

"La plupart sont des enfants et des femmes qui n'ont semble-t-il pas pu courir assez rapidement, et des personnes âgées aussi", a-t-il ajouté.

D'après une estimation de la Croix-Rouge kényane, quelque 500 familles ont été affectées par la catastrophe.

"Nous avons ouvert un centre sur place pour que les familles enregistrent leurs proches portés disparus et pour nous permettre de les réunifier", a pour sa part déclaré le gouverneur du comté de Nakuru, Lee Kinyanjui.

Dans un bref communiqué, la présidence kényane s'est dite "attristée" par les pertes en vies humaines et salué le travail des équipes de secours.

Plus de 160 personnes sont mortes au Kenya à cause de inondations depuis le début de la saison des pluies en mars, selon un dernier bilan du gouvernement kényan rendu public mercredi (132 morts), auquel s'ajoutent les victimes de la catastrophe du barrage de Solai.

Le Kenya connaît deux saisons des pluies annuelles: la courte, d'octobre à décembre, et la longue entre mars et juin. Les trois dernières saisons avaient été pauvres en précipitations mais celle en cours a vu des pluies torrentielles s'abattre sur une bonne partie du pays et dans le reste de l'Afrique de l'Est.

La Croix-Rouge kényane a récemment lancé un appel aux dons de 5 millions de dollars (4 M EUR) pour venir en aide aux sinistrés dans 32 des 47 comtés du pays.

Des corps de victimes sont allongés sur le sol après la rupture d'un barrage à Solai, à 160 km au nord de Nairobi, au Kenya, le 10 mai 2018.
©  AFP
Des corps de victimes sont allongés sur le sol après la rupture d'un barrage à Solai, à 160 km au nord de Nairobi, au Kenya, le 10 mai 2018. © AFP

Les inondations ont emporté des ponts et des maisons. Dans plusieurs régions, l'armée a hélitreuillé les habitants pris au piège dans leurs maisons submergées.

Au Rwanda, 215 personnes sont mortes depuis janvier dans les inondations et glissements de terrain causés par les fortes précipitations, selon le ministère en charge de la gestion des catastrophes naturelles.

La Somalie a également été durement touchée, après avoir connu une grave sécheresse. La ville de Beledweyne, dans le centre-sud du pays, a été envahie par les eaux du fleuve Shabelle sorti de son lit et l'Amisom, la mission de l'Union africaine en Somalie, est intervenue pour évacuer quelque 10.000 habitants.

Avec AFP

 

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