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AFRIQUE

L'actualité de la semaine en Afrique

Une semaine jour pour jour après sa destitution, l'ex-président Omar Hassan el-Béchir a été transféré mardi 16 avril au soir à la prison de Kober, dans le nord de Khartoum.

Il n’y a pour le moment aucune annonce officielle mais, selon des témoins cités par l'AFP, de nombreux soldats sont déployés autour de la prison de Kober ce mercredi 17 avril.

Le symbole est d’autant plus fort que cette prison a une réputation sinistre : c'est la grande prison du régime où sont incarcérés les prisonniers politiques. Les détenus appellent leurs cellules des « cages », dorment à même le sol et vivent sous l'emprise de gardiens peu regardants sur les droits de l'homme.

On imagine qu'Omar el-Béchir bénéficie de conditions de détention aménagées mais reste que ce transfert, s'il est confirmé, répond à ce que réclament les manifestants depuis plus de quatre mois.

Les opposants veulent que l'ex-président soudanais, resté trente ans au pouvoir, soit jugé et pas maintenu à l'abri dans une résidence surveillée, comme c'était le cas la semaine précédente, ni en exil au Qatar ou aux Émirats arabes unis, comme le craignaient des rumeurs reprises par la presse soudanaise dans la semaine.

Cette incarcération est significative aussi parce qu’elle ouvre la voie à un transfert vers la Cour pénale internationale. L’ancien chef d’État est en effet sous le coup de deux mandats d'arrêt pour « crimes contre l’humanité » et « crimes de génocide » commis au Darfour, après la répression d'un soulèvement en 2003, qui aurait fait 300 000 morts.

Le Conseil militaire a toujours l'ensemble des pouvoirs

Le Conseil militaire, nouvellement au pouvoir, avait dans un premier temps exclu de le livrer à la justice internationale. Mais le ton change depuis le 15 avril. Un général a notamment affirmé que la décision serait prise par le futur gouvernement et non par le Conseil militaire. Mardi, le chef du Conseil militaire a également limogé  le procureur général, Omer Ahmed Mohamed, une autre demande des manifestants.

« Le signe, pour un leader de la contestation, que le pouvoir militaire commence à accéder aux demandes de la population sur des questions compliquées », même si tout cela reste encore très hypothétique, puisque le Conseil militaire concentre toujours tous les pouvoirs dans le pays.

Des milliers de personnes sont donc toujours rassemblées devant le quartier général de l'armée et continuent de demander le transfert immédiat du pouvoir à un gouvernement civil et la dissolution de ce Conseil militaire.

Avec RFI

 

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