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La crise politique en RDC va crescendo, au fur et à mesure que le régime de Kinshasa torpille toutes les voies qui mèneraient à la tenue d’élections en vue de l’alternance au sommet de l’Etat. Pour pérenniser son pouvoir en violation de la Constitution, la Majorité présidentielle se fait coupable de persécutions de la démocratie et de violation des droits humains.

Attaqué de toutes parts pour son plan de retarder les élections et de persécuter toute opposition, le régime de Kinshasa crie à l’instrumentalisation des organisations internationales et même de la justice de certains pays dans le but de lui coller une « image de paria ». Bien que coupable de la crise congolaise, Kinshasa joue la carte de la victime.

Les nuages demeurent sombres dans le ciel congolais. La République démocratique du Congo est de plus en plus au faîte de l’actualité. A la base : une crise politique née de la non-tenue d’élections dans les délais constitutionnels en 2016. Le pouvoir en place n’a trouvé mieux que de retarder indéfiniment les élections pour conserver l’impérium. Hélas! Dans cette perspective cynique, la majorité au pouvoir dirige le pays en violation des droits humains et de tous les préceptes démocratiques.

L’usage disproportionné de la force contre toute opposition, l’interdiction de toutes les manifestations publiques dans toutes les provinces, l’instrumentalisation de la justice contre les opposants politiques et les défenseurs des droits de l’Homme sont les méthodes mises en place par Kinshasa. Ajouter à ce table, la confiscation des médias publics pour des fins propagandistes, la persécution des adversaires politiques dont certains ont été poussés à l’exil. Toutes ces voies de fait sont la preuve que le régime de Kinshasa est en train de martyriser le peuple congolais dans le seul but de l’amener à cautionner une forfaiture, celle de l’instauration d’un pouvoir à vie.

Cependant, le malheur des Congolais ne s’arrête pas là. La Majorité présidentielle use de tous les stratagèmes pour rendre la tenue d’élections impossibles. Ce qui explique la multiplication des foyers de tension à travers le pays. La tragédie du Kasaï procède de la volonté de la Majorité présidentielle de faire en sorte que chaque chef coutumier de la RDC soit une caisse de résonnance du régime. Cette mégalomanie de la MP est la cause du drame de l’espace Kasaï. 

Victime ou bourreau ?

Obstiné par le rêve de conserver le pouvoir, le régime de Kinshasa oublie l’essentiel : le peuple congolais, la défense et la sécurité du territoire national. Depuis deux ans, la RDC souffre d’un déficit de gouvernance sur tous les plans. Tous les indicateurs macroéconomiques ont décroché. Le taux de croissance est tombé à 2,4% en 2016, venant de 6,7% en 2015 et de 9,5% en 2014. La monnaie nationale ne fait que se déprécier. Il en est de même des réserves internationales qui ne continuent de fondre comme neige au soleil. Entre-temps, le gouvernement n’a rien anticipé et subit les chocs exogènes à l’économie nationale. La production nationale reste extravertie au point que les Congolais ne consomment que les produits importés.

Dans ce contexte, le Congolais est misérable. La dépréciation du franc congolais, conjugué avec l’inflation sur le marché des biens et services, fait que la vie devient intenable pour l’écrasante majorité des Congolais. De la crise politique, on en est aux crises sociale, sécuritaire voire économique. Autant dire que la crise va de mal en pis en RDC. Certains observateurs parlent même de la politique de la terre brûlée. Le comble est que les dirigeants ne s’en foutent outre mesure.

Pourtant, ces problèmes sont bien réels et touchent la nation congolaise. Ce qui devrait interpeller les dirigeants congolais. Au lieu de tout cela, Kinshasa prétexte que c’est l’Occident qui serait à la base de tous les ennuis que connaît le pays.

En effet, la RDC est dans le collimateur de la communauté internationale. Les Nations unies réclament une enquête indépendante sur la tragédie du Kasaï qui a fait plus de 3 000 morts dont deux de ses experts enquêteurs, un Américain et une Suédo-Chilienne. Les patries de ces deux victimes réclament aussi des enquêtes crédibles devant faire la lumière sur le meurtre de leurs ressortissants.

Outre l’enquête indépendante sur les tueries du Kasaï, la communauté internationale presse Kinshasa à mettre en œuvre l’Accord du 31 décembre 2016, le seul arrangement politique global et inclusif qui permettrait d’organiser les élections dans un timing accepté par tous et dans un climat apaisé.

Mais Kinshasa n’en fait qu’à sa tête. La Majorité présidentielle considère les conseils de ses partenaires extérieurs comme « des pressions de plus en plus grossières » qui seraient l’œuvre de quelques « adeptes du chaos, sinon de la disparition de la RDC au profit de leurs intérêts particuliers ». Mieux le régime de Kinshasa se considère comme la victime de « campagnes de dénigrement et de fragilisation systématiques de la RDC ». Les sbires de la MP pensent que certaines technostructures des Nations unies sont instrumentalisées par ces partenaires occidentaux dans le seul but de nuire au régime.

Pour autant, les Congolais n’ont plus qu’une seule attente de la majorité au pouvoir, à savoir l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques en décembre 2017.

 

Avec leotentiel

 

 

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