De juin 2022 à mars 2023, le comité de gestion du BCECO a licencié au moins 15 agents et cadres. Certains parmi eux ont été renvoyés « sans motif ni préavis ».

Pour tenter de rentrer dans leurs droits, ils ont cherché à prendre langue avec le comité Mabi Mulumba nommé en janvier 2022. Ce dernier a estimé que ces agents n’étaient que des consultants et n’avaient pas droit au décompte final, encore moins à une quelconque indemnité après licenciement.

Pourtant, au rang de ces travailleurs, figurent ceux qui ont eu des contrats à durée déterminée renouvelés plusieurs fois, prenant ainsi la forme d’un CDI (contrat à durer indéterminée), selon la loi d’après eux. Certains comptent 19 ans de service au BCECO, d’autres 15 ans. Une durée de contrat qui bat en brèche l’argument d’une simple consultance avancé par l’actuel gestionnaire du BCECO.

Par ailleurs, ces travailleurs soupçonnent le nouveau comité de vouloir créer des places pour embaucher leurs proches sur base du « népotisme et clientélisme ».

Dans une correspondance du 24 août dernier, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) avait demandé à Jean Mabi Mulumba de « privilégier un règlement à l’amiable de ce litige en prenant  toutes les dispositions nécessaires pour payer les décomptes finals desdits argents ».

Ces agents et cadres licenciés souhaitent également un dénouement à l’amiable de ce litige, appelant le nouveau directeur général au bon sens devant des pères de famille licenciés sans préavis.

 

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