Nouveau drame au large des côtes djiboutiennes. Le bilan provisoire fait état de 45 morts, 55 personnes retrouvées et une centaine de disparus.
Ils étaient 310 à bord des deux navires qui ont quitté le Yémen, dans la nuit du mercredi au jeudi, à destination de la péninsule arabique. À bord, des jeunes, des femmes et des enfants. Ils ont tous un point commun : la recherche d’un avenir meilleur.
Comme souvent dans ce genre de périple, le scénario ne se passe pas comme prévu. Les passeurs forcent tous les passagers à se jeter à l’eau en pleine mer Rouge, laissés à leur sort. Les conséquences sont catastrophiques, 45 corps ont été repêchés, 55 personnes ont pu être secourues, elles bénéficient actuellement d’un soutien médical et psychologique. Pour les autres, c’est l’incertitude. Une centaine de migrants sont toujours portés disparus. Des opérations de recherche ont été lancées en urgence, afin de les retrouver.
Des drames à répétition
Sur cette partie de la corne de l’Afrique, de nombreux bateaux s’engagent clandestinement dans un périple vers les pays du golfe mais rares sont ceux qui arrivent au bout du parcours. Les drames mortels sont courants.
Selon l’OIM, l'organisation de l’ONU pour les migrations, entre janvier et août 2024, 337 personnes ont perdu la vie en tentant de traverser la périlleuse « route de l’Est », qui passe par la mer Rouge.
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