Le 25e sommet de l'Union africaine (UA) en Afrique du Sud pourrait permettre de mettre en lumière le nombre croissant de dirigeants africains qui tentent de s’accrocher au pouvoir en multipliant les mandats.
De nombreuses organisations de la société civile se font le relais des demandes des opinions publiques naissantes sur le continent, qui s'opposent à cette situation.
En outre, Jacob Zuma et le vice-président ghanéen Kwesi Amissah Arthur ont affirmé lors du forum économique mondial africain la semaine dernière que la question du renouvellement des mandats présidentiels devrait être au menu du sommet de l’UA.
Le sommet ayant débuté par une réunion des ministres, sera suivi par la rencontre des chefs d'Etat ce week-end.
Au sommaire
Le principal objectif est d'aborder en profondeur les mesures à prendre concernant le terrorisme et la sécurité, la lutte contre la pauvreté et la gouvernance dans les pays en conflit comme au Burundi, au Nigeria et en Libye.
Mais après une vague d'attaques contre les étrangers en Afrique du Sud, les présidents africains seront inévitablement soucieux d’évoquer le phénomène de xénophobie et l’intolérance qui y est associée.
Huis clos sur le Burundi
La présidente de la commission de l’UA s’est opposée à un troisième mandat de Pierre Nkunrunziza et une réunion à huis clos doit se tenir ce week-end sur le Burundi.
Selon David Zoumenou, chercheur à l’institut sur les études pour la sécurité à Pretoria, la charte de l’UA sur la gouvernance condamne toute manœuvre pour se maintenir au pouvoir en dehors du cadre constitutionnel, même si, bien souvent, elle n’est pas respectée.
L’Union africaine est présidée depuis le début de l’année par le président zimbabwéen, Robert Mugabe, 91 ans, au pouvoir depuis 35 ans.
Avec BBC
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