La 1ère édition du festival « Nuit des Chœurs » a été une réussite totale, ont fait savoir les participants lors de la cérémonie de clôture. Tenue du jeudi 3 au samedi 5 septembre 2015, au Théâtre de Verdure, dans la commune de Ngaliema, cette première édition dans la ville-province de Kinshasa a connu une ampleur remarquable, a indiqué le coordonnateur général dudit festival, Lecœur Mutshipayi. Profitant de l’occasion, il a annoncé ouvertement que la tenue de la deuxième édition de ce festival interviendra en août 2016. Pour Mutshipayi, cette prochaine édition va s’étendre en provinces et dans divers horizons du monde. Il a retracé les grandes lignes de l’événement dans l’entrevue qu’il a eue avec un limier du quotidien La Prospérité.
La Prospérité (La Pros) : Pourquoi « Nuits des Chœurs» de Kinshasa?
Mutshipay : C’est un projet mis en place, il y a déjà 5 mois. Il s’inscrit dans l’objectif de réunir les grands chœurs de la capitale congolaise autour d’une messe culturelle qui n’a jamais existé à Kinshasa. Bref, c’est une occasion pour nous de célébrer la musique chorale. Par rapport au contexte, « Nuits des Chœurs », c’est une occasion pour nous d’accorder au public, qui viendra après 18h00, l’opportunité de pouvoir déguster les belles mélodies présentées par les 15 meilleures chorales sélectionnées.
La Pros. : Comment le festival s’est-il passé?
Mutshipay : L’événement s’est bien passé. Toutes les chorales invitées ont répondu présent. Elles étaient 15 dans la liste, et certains chœurs ont presté en prélude. Parmi les chorales absentes, il y avait notamment, la chorale « Luc Gillon » ; « Chœur Bilenge de Bima » ; et la chorale « Brebis des jésus » de Livulu. Ils étaient automatiquement remplacé par la chorale Lisanga ; la chorale Sol des anges, qui ont par contre fait vibrer le festival.
La Pros. : Pour cette 1ère édition, est-ce que le public a répondu à l’événement ?
Mutshipay : Bien sûr que oui. Un effectif de 1000 personnes était de la partie pour cette première édition. Ainsi, nous avons connu un problème de communication suite aux partenaires qui avaient promis l’accompagnement. Mais, ils n’ont pu le réaliser. Quant au public, il était présent. Sur une moyenne de 3000 places que regorge l’amphithéâtre du théâtre de Verdure, nous avons réussi à remplir 1000 places le dernier jour.
La Pros. : Quel était le coup de cœur de cette 1ère édition ?
Mutshipay : Primo, nous avons eu l’occasion de recevoir un chœur composé des vieux, dont l’âge oscille dans les 70 ans au maximum, et parmi lesquels des cadres d’entreprises, PDG, des DG d’entreprises. Il y a « Chœur groupe Nouvelle Alliance » dont fait partie le DG du BCECO, Théophile Matondo, qui a démontré une grande particularité parmi tant d’autres. Aussi, il y a lieu de savoir que nous avons présenté également un chœur des enfants ayant moins de 10 ans ; une nouvelle image que nous avons voulu montrer. C’est-à-dire, la musique chorale est pratiquée également par les enfants et les vieux. Il y avait en l’occurrence, la chorale « Peace and Love » qui, pour elle, fut une première prestation au festival de cette facture. Il y avait notamment, CALI Mass Choir, un groupe de jeunes étudiants de Cali, retenu parmi les meilleurs prestations du festival. Ce festival était enregistré sous le thème « chorale sans frontière », une façon pour nous de montrer que la musique chorale ne dispose d’aucune frontière. Une façon aussi de promouvoir la musique chorale dans toute sa diversité au-delà de toute frontière.
La Pros. : Quel bilan faites-vous ?
Mutshipay : Le bilan s’avère positif, dans la mesure où le public a répondu présent au festival. Des chorales de qualité étaient de la partie. Certaines autorités ont répondu présent pour encourager cette initiative, notamment, le représentant de l’UNESCO, suivi du patron de la Monusco, Martin Kobler, et tant d’autres.
Rodrigue Yalala / la prospérité
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