Les artistes, toutes tendances confondues, ainsi que les opérateurs culturels, unis comme un seul homme, réclament haut et fort la restitution pure et simple du Palais du peuple afin qu’il redevienne le Palais de la culture. Ils ont exprimé cette incessante demande dans une déclaration qu’ils ont confectionnée à la clôture du premier séminaire-atelier qu’a organisé le Ministère du la Culture et des Arts, du 15 au 19 mai passé, à l’Hôtel Venus, dans la commune de la Gombe.
Ils étaient au nombre de cinquante-trois hommes et femmes de culture et arts à participer aux travaux du premier séminaire-atelier, axé sur la transformation des asbl culturelles en entreprises culturelles créatives, initié par leur Ministère de tutelle. Profitant de la présence du Ministre de la Culture et des Arts, Baudouin Banza Mukalay, les artistes ont étalé leurs doléances inscrites dans un cahier des charges. C’est le représentant des séminaristes, le Professeur Nzey Van Musala qui, en même temps, est aussi Président de la fédération nationale du théâtre qui a lu et remis en main propre du Ministre, leurs revendications. Ils ont fait savoir que c’est dans le cadre de la révolution de la modernité qui fait d’office, le plan d’action du gouvernement, qu’ils ont demandé, en leur faveur, la construction et la réhabilitation des infrastructures culturelles à l’instar d’autres chantiers, initiés à travers le pays.
Soucieux d’avoir un cadre idéal devant leur permettre d’organiser diverses activités culturelles, les professionnels de la culture et des Arts ont demandé au Ministre, la restitution de l’emblématique bâtisse du Palais du peuple de Lingwala, où siège, depuis quelques années, les parlementaires. Et, pourtant, ce bâtiment était destiné aux spectacles culturels. C’est ainsi, réclament-ils avec insistance que ce lieu redevienne le Palais de la culture. Des arguments pointus ont été avancés par ces séminaristes, illustrant, sans crainte de contradiction, que la culture est, elle seule, capable de réaliser l’expression de l’unité dans la diversité, avant de soutenir que c’est un facteur important d’intégration socio-économique en vue de la participation de tous et de garantir la cohésion, le climat de tolérance, le respect mutuel et, mieux encore, l’acceptation de l’opinion des autres. A ce stade, ils n’attendent que la réponse du gouvernement sur ce point, pour agir.
Wait end see.
Cédric Beya / la prosperité
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