Un lot de 3.000 coffrets des livres rassemblant les portraits de trois poètes fondateurs de la négritude a été remis mercredi à Kinshasa, au ministère de l’enseignement, primaire secondaire et de l’éducation à la nouvelle citoyenneté par la Fondation la Fondation Arthur Forest en vue d’inciter des collégiens à s’imprégner de la littérature négro-africaine.
Mme Véronique Case-Neuve, directrice des éditions « A dos d’âne » et épouse du ministre de l’intérieur de la République de France, présente à cette cérémonie dans le cadre de la semaine française à l’Institut français de Kinshasa, a remercié l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ainsi que cette fondation pour ce geste en faveur de la jeunesse de la RDC.
Cette donation, a-t-elle dit, permettra aux collégiens de s’emparer de biographies des figures emblématiques de la littérature française dont Léopold-Sédar Senghor, Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas.
Véronique Tadjo, Nimrod et Bruno Doucey sont auteurs ont respectivement signé ces trois livres « L.S.Senghor, le poète des paroles qui durent », « L.-G.Damas, le poète Jazzy » et « A. Césaire, un volcan nommé poésie » accompagnés des illustrations afin de permettre aux jeunes lecteurs de s’approprier de ces récits et de plonger dans le monde de la créativité.
Le Pr Isidore Ndaywell, historien congolais s’est tout d’abord acquitté d’un devoir de mémoire en situant cette journée dans la résonance historique indiquant qu’elle coïncide avec le 55ème anniversaire de l’investiture du premier chef de l’Etat congolais à la tête de la nation.
Il a fait savoir que c’est par la restitution de l’histoire qu’on permet à la jeunesse de s’approprier de son histoire, avant d’affirmer et de confirmer que « le combat de la négritude porté par ces trois poètes fait partie de fondamentaux de la culture francophone et négro-africaine ».
M. Hamidou Sall de la Fondation Forrest avait auparavant souligné la langue française trouve sa survie et son avenir grâce à l’Afrique, et particulièrement la RDC qui occupe une place importante dans cette lutte en affirmant que la littérature est un lieu privilégié qui forge la culture de l’humanisme.
Accéder à ce coffret, a-t-il dit, c’est prendre à bras le corps en investissant dans le capital humain, c’est dans l’enfant en lui assurant un avenir meilleur et le développement de la RDC.
ACP/FNG/Kayu/Wet
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