L’Assemblée nationale angolaise examinera la proposition d’envoi des forces armées angolaises (FAA) dans l’Est de la RDC. Ce contingent dont l’effectif n’est pas encore connu avec précision aura pour mission la sécurisation des zones où sont censées être cantonnés les combattants du M23. L’autre tâche confiée à cette unité est de protéger les membres du Mécanisme ad hoc de vérification décidé par le processus de Luanda. Le mécanisme est dirigé par le général angolais Massone Joao.
« C’est une structure que l’Angola gère. Nous avons aussi désigné un officier de liaison, le Rwanda aussi. Le mini-sommet d’Addis-Abeba a confié à l’Angola la charge de notifier au M23 chaque fois les notifications des décisions prises par ces assises. Le président Angolais était appelé à travailler avec Uhuru Kenyatta. C’est pour cela que vous avez vu qu’il a reçu une délégation du M23 », a expliqué lundi au cours d’une conférence de presse Christophe Lutundula, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères.
Son mandat n’est pas offensif, a ajouté le chef de la diplomatie congolaise.
« L’Angola a l’obligation de mettre en mouvement ce mécanisme de suivi qu’on lui a confié. Le président Lourenco a informé les présidents Tshisekedi, Kagame, Ruto, Ndayishimiye, Samia de ce qui va être fait. Je crois que c’est un bataillon avec tous les équipements qu’il faut. Pas pour aller attaquer, mais pour faire en sorte que ce qui a été décidé et notifié au M23 est exécuté, notamment en vérifiant que le cantonnement se fasse et que ce cantonnement sera sécurisé. L’Angola est dans son mandat et il a informé les chefs d’Etat de la région ».
Ce déploiement se fera dans un contexte d’une nouvelle violation du cessez-le-feu et des combats autour de Sake, à environ 30 km de Goma.
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