Après les rencontres avec Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères (RDC) et Olivier Nduhungirehe, Ministre Rwandais des Affaires Étrangères, l'Angola comme médiateur désigné par l'Union Africaine décide de relancer les discussions dans le cadre de la feuille de route de Luanda. C'est dans ce cadre que la délégation congolaise se rendra ce mardi 30 juillet 2024 à Luanda en Angola pour la reprise des discussions au niveau ministériel.
Pour la République Démocratique du Congo, cette feuille de route reste la seule voie pour régler la crise sécuritaire dans l'Est de la RDC.
"La RDC réaffirme son engagement au processus de Luanda comme mécanisme privilégié pour un retour à une paix durable. C'est dans cette optique que la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Therese Kayikwamba Wagner conduira la délégation congolaise à la rencontre ministérielle du 30 juillet 2024 en Angola, dans le cadre de la relance du processus de Luanda", indique le Minaffet congolais ce lundi.
Kinshasa maintient son accusation contre Kigali de soutenir les rebelles du M23. Plusieurs rapports y compris celui des experts des Nations unies récemment publié confirment la présence des troupes rwandaises au Nord-Kivu. Le rapport mentionne que le Rwanda a déployé entre 3 000 et 4 000 de ses soldats sur le territoire congolais aux côtés des rebelles du M23. Un nombre de loin plus élevé que celui des combattants du M23, selon le document. Ce dernier donne aussi le rôle de l’Ouganda dans cette guerre. Le rapport affirme que des officiels ougandais ont permis le transit sans restriction des troupes du M23 et de l'armée rwandaise à travers l'Ouganda. Il indique également que des responsables du M23 ont été aperçus à plusieurs reprises cette année en Ouganda. Ce que la partie ougandaise rejette catégoriquement.
La reprise des discussions ministérielles intervient à 3 jours de l'expiration de la prolongation de la trêve humanitaire décrétée à l'initiative du gouvernement américain. L'administration américaine avait émis le vœu de profiter de cette prolongation pour faire avancer la feuille de route de Luanda.
Clément MUAMBA / actualite.cd
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