En RDC, Moïse Katumbi est de retour à Kinshasa. L’opposant s’apprête à déposer son dossier de candidature pour la présidentielle du 20 décembre 2023.
Avant le dépôt de sa candidature à la présidence congolaise, Moïse Katumbi a sillonné pendant trois semaines le pays. Il a visité cinq provinces pour une tournée de redynamisation et d’implantation de son parti. Une tournée qui fut loin d’être « une promenade de santé », comme le confie Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi, qui dénonce l’hostilité des pouvoirs publics lors de cette tournée.
« Une popularité nationale démontrée »
« À chacune des étapes, il a fallu lever des obstacles. Que ce soit au niveau des commerçants ou bien des sociétés privées, qui ont été empêchées de lui vendre du carburant, de lui louer les bus pour que les gens viennent l’accueillir. Les administrations ont aussi refusé de céder des lieux publics pour qu’il puisse s’adresser à la population », explique Olivier Kamitatu.
« Cette tournée fut loin d’être une promenade de santé. Moïse Katumbi a parcouru plus de 130 kilomètres à pied et plus de 800 kilomètres de bateau. Et tout cela s’est fait véritablement en communion avec la population. À toute chose, malheur est bon. Lors de cette tournée dans l’ouest du pays, Moïse Katumbi a démontré qu’il est sorti largement de l’image de leader katangais dans laquelle on voulait l’enfermer. Il a une popularité nationale qui a été démontrée. C'est ce qu’il faut retenir et l’un des grands enseignements de cette tournée », termine-t-i
rfi
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