« On communiquera au moment opportun sur la suite de notre demande d’audience à la Présidence ». C’est en ces termes que le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), l’Abbé Donatien N’Shole, s’est exprimé au sujet de la suite réservée à la demande d’audience de l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) au Président de la République, Félix Tshisekedi.
Le prélat catholique s’est ainsi exprimé hier jeudi 26 août à Kinshasa, à l’occasion du déjeuner-débat autour de la plaidoirie sur les flux financiers illicites (FFI), la gouvernance fiscale et la mobilisation des ressources intérieurs (DRM) organisé conjointement par le bureau de liaison avec le Parlement (BLP/CENCO) et l’Organisation panafricaine Tax Justice Network Africaine (TJNA).
On rappelle que c’est depuis près de deux semaines que les deux confessions religieuses avaient sollicité une rencontre avec Félix Tshisekedi. Il s’avère, cependant, que l’agenda du Chef de l’Etat ne semble pas lui permettre de recevoir les deux acquérants. Entretemps, la CENCO et l’ECC attendent toujours d’être reçues « urgemment« , soulignant que leur rencontre directe avec le Président de la république, s’inscrit dans le cadre de recherche de solution concertée à la crise actuelle, en lien avec la désignation des membres de la nouvelle Ceni, comme ce fut le cas avec Ronsard Malonda en mai 2020. La demande d’audience a été signée par le pasteur André Bokundoa-Bo-Likabe, président de l’ÉCC et Mgr Marcel Utembi, président de la CENCO. Les deux chefs religieux disent vouloir rencontrer Félix Tshisekedi au regard « du contexte délicat dans lequel se déroule la désignation des délégués des confessions religieuses à la CENI ».
« Nous sommes à la quête du consensus. Pour des raisons de cohésion nationale et d’arbitrage, nous l’avons saisi. Il y a des questions qui ne peuvent être réglées que par lui en tant que garant de la bonne marche des institutions et de l’unité nationale« , a précisé sur RFI Eric Nsenga, porte-parole de l’ÉCC. Parallèlement, les deux confessions religieuses n’excluent pas de rencontrer les six autres confessions religieuses dans une nouvelle plénière.
Il faut donc souligner qu’à propos du choix du candidat président de la CENI, les Catholiques et les Protestants s’opposent toujours à la candidature de Denis Kadima. De leur côté, les six confessions religieuses qui ont déposé le procès-verbal de désignation de leurs candidats à la Centrale électorale le 20 août au bureau de l’Assemblée nationale ne semblent pas être concernées par cette démarche.
Pour le pasteur Dodo Kamba, lui et son équipe ont fini le travail qui leur a été demandé par la Représentation nationale.
Rachidi MABANDU / forum des as
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