«Un délai supplémentaire ultime de 72 heures » a été accordé jeudi 30 septembre aux confessions religieuses et à toutes les parties concernées pour désigner les animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Lors de la plénière de ce jeudi, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a affirmé avoir accordé ce délai pour renforcer la cohésion et trouver une solution à la question de la mise en place des membres de la Commission électorale.
L’Assemblée nationale indique qu’elle est obligée d’entériner tous les membres de la CENI, sur la base des dossiers qui seront mis à sa disposition.
« Pour la tenue des élections en 2023, l’Assemblée nationale est appelée impérativement à entériner tous les membres de la CENI au courant de ce mois et ce, sur la base de dossiers qui seront mis à sa disposition. C’est vrai, une telle perspective qui s’annonce peut exposer, par sa nature, à des surenchères, des confrontations d’idées et des comportements, des revendications de droits de tous genres. Les incompréhensions peuvent être légion, aggravées par le refus de l’autre et l’intolérance », a souligné M. Mboso.
Selon lui, ce sont les chefs religieux qui occasionnent le retard dans le processus de désignation des animateurs de la CENI.
« Il revient à la société civile des confessions religieuses, qui tarde encore et retarde le processus, de désigner ses délégués conformément à sa Charte. Nous leur avons accordé, à dater de ce jour, un délai supplémentaire ultime de 72 heures, à dater de ce vendredi 1er octobre 2021, pour leur permettre de renforcer la cohésion et trouver une solution autour de cette question », a indiqué M. Mboso.
Le processus de désignation des membres de la CENI est au point mort. Six confessions religieuses disent avoir désigné un candidat, et c’est le nom de Denis Kadima qui est évoqué.
Cette décision est rejetée par deux autres confessions religieuses : la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Le premier ultimatum de 48 heures, accordées aux confessions religieuses par le président de l’Assemblée nationale, avait expiré jeudi 19 août à minuit, sans solution.
De leurs côtés, le Front commun pour le Congo et la coalition Lamuka indiquent qu’ils ne prendront pas part à ce processus.
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