Il se joue au sein de la classe politique une compétition silencieuse. Mais bien au-delà de l’enjeu, il y a aussi une question de crédibilité pour les religieux engagés dans les démarches qui ont fait flop vis-à-vis de l’opinion tant nationale congolaise qu’internationale ainsi que vis-à-vis de la classe politique congolaise dans son ensemble.
Face à l’échec des discussions des confessions religieuses sur la désignation des animateurs de la centrale électorale, c’est la Nouvelle société civile congolaise qui s’est essayée de proposer quelques pistes de solution à l’Assemblée nationale.
Tel qu’indiqué par Congo-Press, la première piste, proposée par la NSCC, c’est la révision de la loi portant organisation et fonctionnement de la centrale électorale. D'après son coordonnateur, qui s'est confié ce mercredi à Media Congo Press, cette révision permettra de décharger les confessions religieuses de cette mission.
"Nous ne devons pas continuer à espérer le consensus des gens qui ne se font pas confiance. La déconsidération des uns et des autres est visible", a-t-il déclaré avant de suggérer qu'on "peut élargir le corps électoral à toutes la société civile œuvrant dans le domaine électoral, démocratique et droit de l'homme".
Troisième piste, "demander aux confessions religieuses, sur base de leur charte à défaut du consensus, de procéder au vote en mettant dans la balance tous les candidats". Au cas où cela s'avère difficile, la NSCC propose à l'Assemblée nationale, une dernière piste, " renvoyer les huit confessions religieuses " à reprendre le travail dans les principes de la gouvernance démocratique".
Raymond Okeseleke / digitalcongo.net
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