Nkosazana Dlamini Zuma
L'Union africaine (UA) a mis en garde dimanche sur les potentielles "conséquences catastrophiques" au Burundi et dans la région en cas d'échec d'un règlement pacifique de la crise politique.
Au lendemain de l'assassinat d'un ex-chef d'état-major de l'armée burundaise, figure du camp tutsi pendant la guerre civile (1993-2006), à Bujumbura, la présidente de la Commission de l'UA, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, a appelé toutes les parties "à la plus grande retenue".
"Cet acte ignoble et les multiples autres actes de violence enregistrés ces derniers mois illustrent encore une fois la gravité de la situation que connaît le Burundi et les risques réels de la voir se détériorer davantage, avec des conséquences catastrophiques tant pour le pays que pour l'ensemble de la région", indique un communiqué de l’Ua.
Le colonel Bikomagu, tué samedi, était une figure des ex-Forces armées burundaises (FAB) pendant la sanglante guerre civile entre l'armée et des rébellions hutues, qui fit près de 300.000 morts.
Sa mort intervient une douzaine de jours après l'assassinat du général Adolphe Nshimirimana. Ce proche du président Pierre Nkurunziza avait été tué dans une attaque à la roquette.
Le lendemain, un célèbre défenseur burundais des droits de l'Homme, Pierre-Claver Mbonimpa, était blessé dans une tentative d'assassinat. Il a depuis quitté le pays pour la Belgique.
Avec BBC
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