L'opposition a plusieurs fois réclamé le report des élections municipales et locales prévues en octobre estimant que, très complexes, elles ne pourront se tenir à temps et retarderont les autres scrutins - y compris la présidentielle de novembre 2016, ce qui permettrait au président de rester en poste au-delà de la fin de son deuxième quinquennat-.
Le projet de loi sur la répartition des sièges avait été rejeté en juin en première lecture par les députés de la majorité et de l'opposition qui avaient renvoyé au gouvernement sa copie, estimant que le texte était bâclé. Les députés ont adopté le texte le 25 juillet lors d'une session extraordinaire. Le 11 août, lors d'une nouvelle session extraordinaire, les sénateurs ont voté la loi à l'unanimité, mais sans l'opposition, qui a jugé la session anticonstitutionnelle.
La Céni a publié en février un calendrier global du cycle d'élections qui doit commencer en octobre et s'achever en novembre 2016 avec la présidentielle. Elle attendait avec impatience la promulgation de cette loi, rappelant qu'elle faisait partie des "préalables" requis pour organiser les élections locales d'octobre
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