Réagissant à la saisie de la cargaison, annoncée par la police kenyane comme propriété de la Monusco, le porte-parole de la mission onusienne a apporté sur TOP CONGO FM, les précisions suivantes.
"Nous n'avons pas affrété de bateau, le contractant a mis dans ce bateau dans lequel se trouvaient d'autres affaires, des bagages appartenant à d'autres individus ou sociétés privées".
Les armes appartiennent au contingent indien de la Monusco.
Selon le colonel Felix Basse (photo), "les véhicules militaires et les armes qui devaient être transportés au Congo et à bord desquels se trouvent en jargon militaire des armes de bord, sont bien destinés au contingent indien de la Monusco", indique le porte-parole.
Pour lui, si la douane kenyane au port de Mambasa n'a remarqué tardivement qu'il y avait des armes, "il s'agit d'un problème administratif dont la responsabilité repose sur l'affréteur".
"Selon les déclarations du contractant, ces armes ont été enregistrées à l'embarquement et une correspondance avait été envoyée aux autorités Kenyannes le 12 septembre".
Au sujet de la drogue, le colonel Felix Bass précise qu'elle n'a pas été découverte dans les véhicules militaires du contingent indien.
"Effectivement une substance de couleur blanche ressemblant à la craie a été retrouvée sur les roues de véhicules Tata qui étaient à bord de ce bateau. Mais ces véhicules (256 au total) appartiennent à un homme d'affaire Kenyan", précise le Colonel Felix Basse.
En ce qui concerne le traffic de substances illicites, "les Nations Unies ont une politique de tolérance zéro".
Avec Top Congo
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