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L'ex-chef de milice congolais Germain Katanga, condamné et détenu par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, veut revenir en République démocratique du Congo après sa libération en janvier, a indiqué lundi le bureau de la CPI à Kinshasa.

M. Katanga a « exprimé son souhait de revenir en RDC et notamment à Aru, en Ituri [nord-est] pour devenir agriculteur et vivre près de sa famille », a affirmé Margot Tedesco, coordonnatrice chargée de la sensibilisation pour la CPI en RDC, lors d'une conférence de presse. 

Commandant des Forces de résistance patriotiques en Ituri (FRPI), M. Katanga a été transféré à La Haye fin 2007 et condamné en mars 2014 à 12 ans de réclusion pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans l'attaque d'un village du nord-est de la RDC ayant fait environ 200 morts en 2003.

Vendredi 13 novembre dernier, la CPI a annoncé qu'il bénéficierait d'une libération anticipée, à compter du 18 janvier 2016 (comme le permet son règlement pour les personnes ayant purgé les deux tiers de leur peine).

La Cour a motivé sa décision par les « regrets » exprimés par M. Katanga, sa « volonté [...] de coopérer » avec la justice et son « comportement » démontrant « qu'il désavoue ses crimes ».

M. Katanga « a été poursuivi, jugé, condamné et maintenant il bénéficie de la réduction de sa peine. Il n'y a rien de particulier dans cette libération », a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, « c'est un Congolais, il est libre de revenir dans son pays et d'aller s'installer où il veut ».

Vendredi, l'organisation de défense des droits de l'Homme américaine Human Rights Watch (HRW) avait appelé la CPI à « expliquer » sa décision de libérer M. Katanga « aux communautés affectées et préparer [son] retour » au pays.

Pour HRW, la CPI « a la responsabilité de surveiller la situation sécuritaire et de s’assurer que les victimes, témoins et intermédiaires qui ont été impliqués dans [son procès] sont en sécurité ».

La CPI a estimé vendredi que « la libération anticipée de M. Katanga pourrait donner lieu à une certaine instabilité sociale en RDC », mais « pas d'un niveau significatif ».

De 1999 à 2007, plusieurs milices composées essentiellement sur des bases ethniques se sont affrontées pour le contrôle des nombreux gisements d'or de l'Ituri, faisant jusqu'à 60 000 morts selon certaines ONG. 

(AFP)

 

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