FRANCE
43 millions de Français étaient appelés aux urnes jusqu’à 18 ou 20 heures, ce dimanche 22 mars, à l'occasion du premier tour des élections départementales. Les électeurs de la quasi-totalité du territoire ont dû élire 4 108 conseillers départementaux, dont 3 990 en métropole. Il s'agit de renouveler une très grande partie de la composition des assemblées des 101 départements français. La hausse de la participation enregistrée à la mi-journée a été confirmée, ce soir. Et selon les premières estimations, la droite et la gauche sont au coude-à-coude (35 à 37,6 %) devant le FN (autour de 25 %).
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C’était une des inconnues du scrutin : le niveau d’abstention. Incertitudes sur le rôle des départements, rejet de la classe politique, on s’attendait à une abstention record. Surprise, les électeurs se déplacent bien plus qu’en 2011. Plus 2,5 % de participation à la mi-journée, plus 6 points quasiment à 17 heures, soit près de 43 % des électeurs qui avaient déjà glissé un bulletin dans l’urne en fin d’après-midi. C’est plus aussi qu’aux élections européennes de mai dernier. Au même moment, l'abstention sur l'ensemble de la journée était estimée entre 48,5 % et 49,5 %, alors qu'elle était montée à 56 % en 2011. Et à 20 heures, les dernières estimations donnaient un taux de participation de 50 à 51%.
Les départements où on s'est le plus déplacé, c’est la Corse du Sud, un classique, mais aussi le département d’élection du président de la République, la Corrèze, et un bastion de gauche, les Landes. Ceux qui mobilisent le moins sont en région parisienne : les Yvelines, les Hauts-de-Seine et surtout la Seine-Saint-Denis où on enregistre à peine 28 % de participation.
Entre 29 et 32 % des voix pour l'UMP
Les premiers résultats sont tombés à 20 heures. Le score du FN se situerait entre 24 et 26 % des voix, bien moins que ce que prédisaient les sondages pré-électoraux. En tête, l'UMP et l'UDI totaliseraient entre 29 et 32 % des voix, et les socialistes comptabiliseraient environ 20 % des voix. Les différents partis de gauche, eux, auraient conquis un peu plus de 10 % des voix.
Manuel Valls se réjouit que le FN ne soit pas le premier parti de France. Il appelle à la mobilisation républicaine pour faire barrage, au second tour, au FN.
Au FN, on est ravi du résultat prônant que le parti est en constante progression par rapport aux dernières cantonales.
A l'UMP, Laurent Wauquiez pointe un échec personnel du Premier ministre, Manuel Valls. Nicolas Sarkozy, premier secrétaire de l'UMP, ne donne pas de consignes de vote dans les cantons où l'UMP n'est pas au second tour. « L’alternance est en marche », a-t-il déclaré.
RFI
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