L’Union européenne a annoncé ce samedi la mise en place d’un pont aérien humanitaire pour acheminer des produits médicaux, alimentaires et d’urgence vers la ville de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo. Il permettra de venir en aide aux populations touchées par la rébellion du M23.
L’Union européenne a annoncé samedi 4 mars la mise en place d’un pont aérien humanitaire vers la ville de Goma en République démocratique du Congo (RDC). Mis en place avec le soutien de la France, il permettra d’aider les populations de l’est du pays en proie aux groupes armés.
Le pont aérien sera mis en place rapidement
et permettra d’acheminer une aide humanitaire sous forme de produits médicaux et alimentaires ainsi qu’une série d’autres produits d’urgence, en collaboration avec l’Unicef et d’autres partenaires humanitaires
, indique un communiqué de la Commission européenne.
La province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, est touchée par la résurgence de la rébellion majoritairement tutsi du M23 ( Mouvement du 23 Mars
).
Cette annonce intervient au moment d’une visite en RDC du président français Emmanuel Macron, qui tente d’obtenir une désescalade dans l’est du pays, mais dont les efforts de paix sont contestés à Kinshasa.
L’UE a également annoncé le déblocage d’une aide de 47 millions d’euros, par l’intermédiaire de ses partenaires humanitaires, afin de couvrir les besoins immédiats des populations locales en nourriture, soins de santé et installations sanitaires notamment.
L’UE est prête à mobiliser tous les moyens nécessaires pour soutenir les travailleurs humanitaires, y compris la logistique et l’aérien, afin de répondre aux besoins de la population en République démocratique du Congo
, a déclaré le commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic.
Avec cette opération de pont aérien humanitaire organisée avec le soutien de la France et la nouvelle mobilisation de fonds, nous réaffirmons notre soutien aux plus vulnérables
, a-t-il ajouté.
La rébellion du M23, restée en sommeil pendant près de dix ans, a repris les armes fin 2021. Kinshasa accuse le Rwanda de la soutenir, ce qui a été corroboré par des experts de l’ONU, bien que Kigali s’en défende.
Ouest-France
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