La République Démocratique du Congo (RDC), à L’instar d’autres pays africains, a adopté une feuille de route commune pour élimination du  paludisme sur le continent d’ici 2030, indique un communiqué de l’African Leaders Malaria Alliance (ALMA), parvenu jeudi à l’ACP.

La source note qu’ c’est à l’issue du 27e sommet de l’Union africaine à Kigali, que Les Chefs d’Etats et de gouvernements se sont engagés à supporter pleinement et à respecter les conditions requises des Centres Africains pour la Prévention et le Contrôle des Maladies ainsi que le Règlement Sanitaire International en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de la collecte des informations, sur l’analyse et sur le partage.

Des dirigeants africains ont validé le « Cadre catalytique pour éliminer le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique à horizon 2030 » et en établissant un consensus à l’échelle du continent.

Des chefs d’État et de gouvernement, fait-on savoir, ont salué le soutien et les financements actuels effectués par des donateurs, soulignant que les ressources nationales seront essentielles à la réussite de cette feuille de route et à la mise en œuvre de solutions de santé innovantes pour éliminer le paludisme. «Les dirigeants africains sont notre arme la plus puissante dans la guerre contre le paludisme» a déclaré Joy Phumaphi, Secrétaire exécutive de l’ALMA, ajoutant que ce programme permettra de le vaincre, les dirigeants africains en faisant un pas de plus vers l’élimination du paludisme en Afrique.”

Selon ce programme, les grandes étapes et les objectifs, visent à  réduire les cas de paludisme et les taux de mortalité d’au moins 40 % d’ici 2020, et d’au moins 75 % d’ici 2025 dans le but d’éradiquer l’épidémie et la mortalité due à cette infection, et d’éviter sa transmission et sa réapparition dans tous les pays d’ici 2030.

Le nouveau cadre fixe des objectifs et en appelle à un accroissement des financements et des engagements

La réunion de Kigali a fait pression pour la mise en œuvre accélérée du Plan de Fabrication des Produits Pharmaceutiques pour l’Afrique, indique le communiqué d’ALMA qui précise que l’accent a été mis sur la nécessité d’améliorer la qualité des produits fabriqués localement ainsi que sur l’accès et sur les prix abordables. Le président de la République du Tchad, Idriss Déby Itno,  a souligné l’importance et le rôle de la production locale dans chaque sous-région comme moteurs pour l’amélioration des services de santé et pour la création d’emplois.

Les dirigeants qui participaient au sommet ont également loué les donateurs internationaux (les États-Unis, le Royaume-Uni et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme notamment) pour leur rôle dans les progrès réalisés dans l’élimination du paludisme, appelant en même temps, à la poursuite des engagements pour mener cette lutte à son terme, et à un financement total pour la prochaine Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial.