Didier Reynders
RDC BELGIQUE
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, s’est réjoui samedi de la désignation des membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en République démocratique du Congo (RDC), un organe indépendant chargé de la promotion et de la protection des droits de l’Homme dans ce pays, tout en jugeant que la situation reste «très préoccupante» à cet égard.
La situation des Droits de l’Homme reste alarmante au Congo d’après Reynders
La situation des droits de l’Homme en RDC, en particulier dans l’est du pays, reste «très préoccupante», a-t-il indiqué dans un communiqué.
Selon le chef de la diplomatie belge, «les efforts pour protéger les droits de l’Homme mais aussi leurs défenseurs restent entravés par de nombreux défis, à commencer par l’impunité dont bénéficient trop d’auteurs de violations graves des Droits de l’Homme, comme les exécutions arbitraires, les arrestations et détentions arbitraires et illégales, la torture ou les violences sexuelles».
Saluant la désignation des membres de la CNDH, M. Reynders formule le vœu que cette nouvelle institution se voit dotée dans les meilleurs délais de moyens suffisants en vue d’un démarrage rapide de ses activités et que ses membres jouissent des garanties nécessaires leur permettant d’agir en toute indépendance.
L’Assemblée nationale, la chambre basse du parlement congolais, a approuvé mercredi, après un an de tractations, la liste des neuf membres de la CNDH, une institution prévue par une loi du 21 mars 2013 et réclamée de longue date par la société civile.
Ces neuf personnes devaient prêter serment samedi à Kinshasa.
Certaines ONG congolaises ont qualifié d’arbitraire la désignation des neuf membres de cette commission qui, selon elles, sont «plus de politiciens que de défenseurs des droits de l’homme»
Belga
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