Jeudi 22 novembre 2018, la CENI sonnera le glas pour le début de la campagne électorale en RD. Congo. Dimanche 23 décembre 2018, elle confirme la tenue de la Présidentielle jumelée aux législatives nationales et provinciales. Hier, en effet, alors qu’il présentait son programme électoral au Pullman Hôtel, à la Gombe, Shadary a brandi un budget de 86 milliards de dollars USD pour transformer, de fond en comble, l’essentiel des piliers parmi ceux sans lesquels le Congo-Kinshasa, en tant qu’Etat fort de demain, ne saurait ni émerger d’ici 2020, ni se développer à l’horizon 2030. Pour ce faire, il a pris toute une litanie d’engagements consignés dans son programme grâce auquel il veut gagner le pari du développement et de la dignité du congolais, une fois arrivé aux leviers primesautiers du pouvoir d’Etat en RD. Congo.
Tout en prenant date avec l’histoire en vue de combattre la corruption, le clientélisme, l’abus du pouvoir et la fraude, Shadary, le candidat catapulté dans la course à la présidentielle par Kabila et adoubé par les sociétaires du Front commun pour le Congo, croit, dur comme fer, en la tenue des élections.
Ainsi qu’il l’a affiché sur son visage décontracté, il assume son héritage, celui de l’ère Kabila dont il promet, du reste, de poursuivre avec les réformes dans l’armée, la police et l’administration publique.
Il s’investira également dans tout ce qui, normalement, concerne un Etat moderne. L’amélioration du social, l’économie et les questions politiques et sécuritaires, mentionne-t-il, n’échapperont pas à l’ordre des priorités de ses priorités.
Comme quoi, dans sa posture de candidat, à la fois, de l’élévation et de la consolidation, Shadary se dit prêt à se casser en quatre morceaux, pour créer 100.000 emplois en cinq ans d’exercice de son tout premier mandat à la tête du pays.
Tout donc lui est permis, y compris la liberté de dévoiler les quatre grands axes de son programme qui se fonde notamment, sur la valorisation de l’homme congolais, de sa fierté et de sa dignité qui transite nécessairement par le renforcement de l’autorité de l’Etat, l’aménagement de la gouvernance politique, la construction d’une économie diversifiée et compétitive, la lutte titanesque contre la corruption, l’accès aux services sociaux de base ainsi que le renforcement du rôle géostratégique de la RD. Congo dans le concert des nations, en plein cœur de l’Afrique.
Plusieurs projets sont recensés dans son programme. Shadary se projette autrement dans l’avenir. Fondamentalement, une fois élu, il œuvrera à l’émergence de la RD. Congo à l’horizon 2020. Puis, à son accession au statut des pays développés vers 2030.
LPM
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